Le Jardin d�essai a �t� cr�� en 1832. Il s�appelait alors �Jardin du Hamma� et comprenait 5 ha seulement. En 1837, sa superficie fut port�e � 18 ha. Durant la Seconde Guerre mondiale, en novembre 1942, le Jardin d�essai fut occup� par les troupes alli�es, qui y ont am�nag� des ateliers de r�paration de v�hicules. En 1943, ce site a �t� endommag� par les bombardements des forces a�riennes allemandes. Ce n�est qu�en 1946 que les travaux de remise en �tat furent lanc�s. Sur l�emplacement du Jardin d�essai, et dans son voisinage imm�diat, furent retrouv�es quelques constructions romaines, dont de petits thermes priv�s ayant appartenu � une villa. La partie plane du jardin est d�di�e � la culture des plantes de p�pini�res et celles qui pr�sentent un int�r�t horticole. Le jardin fran�ais occupe 7 ha. L�all�e des Palmiers a �t� plant�e en 1847. Une vall�e en circulaire forme sur la face sud-est la belle avenue des cocos. Quant au jardin anglais, il est dot� d�un petit lac avec plantes aquatiques. Ce magnifique jardin re�ut la visite de Napol�on en 1865 et de Karl Marx en 1882. En 1932, il servit de d�cor � Tarzan, l�homme singer�alis� par Woodbridge Strong Van Dyke, avec dans le r�le principal Johnny Weissmuller. Le jardin zoologique situ� � l�extr�mit� de l�all�e des Drac�nas, pr�s de la porte nord, a �t� cr�� en 1900 par Joseph d�Auge. Il occupe une superficie d�environ 1ha. Au mus�e du Jardin d�essai du Hamma (am�nag� lors de la r�habilitation de ce jardin r�cemment), certains pensionnaires du zoo, � la long�vit� exceptionnelle, ont �t� empaill�s apr�s leur mort. Ainsi, Mme Jacqueline, l�alligator femelle, a v�cu presque centenaire dans ce petit coin de paradis verdoyant. N�e en janvier 1891 dans le Mississipi (USA), elle �tait �g�e de 11 ans lorsqu�elle d�barque � Alger (en 1900). Son arriv�e co�ncidait avec l�inauguration de ce zoo. Autres pensionnaires parmi nos amis les b�tes � avoir fait de vieux os, un condor des Andes, mort l��t� dernier, et un ours brun d�barqu� d�Am�rique du Nord. Le balcon Saint-Rapha�l De tr�s belles villas de style hispano- mauresque couronnent ce balcon naturel situ� � El-Biar (balcon Ezzahira). Ce terrain fut d�abord occup� par les jardins du consulat de Su�de. En 1913, il fut achet� par la compagnie Claridge avec l�id�e d�y b�tir un h�tel. En 1926, le terrain devient la propri�t� des municipalit�s d�El-Biar et d�Alger. Les travaux d�am�nagement d�un belv�d�re sont lanc�s. En 1928, le balcon Saint-Rapha�l accueille les premiers visiteurs qui poussent des cris admiratifs devant l�imprenable vue sur la baie d�Alger. Sabrinal