Depuis des ann�es, sans doute pour faire face � l�urgence, chaque fois qu�un groupe de logements �tait pr�t, on s�empressait d�en faire la distribution sans que des commodit�s qui doivent les accompagner soient r�alis�es, notamment les voies d�acc�s bitum�es, les trottoirs carrel�s, l��clairage public et l��lectricit�, le gaz de ville, le terrain de jeux, les parkings... Le b�n�ficiaire �tait trop content de s�abriter d�abord sous un toit mais d�s que le logement est occup� il se lance � l�assaut des services concern�s � coups de dol�ances, l�gitimes somme toute, pour que ces commodit�s soient r�alis�es au plus vite. Ces exemples se sont multipli�s un peu partout et les commodit�s sont venues � un rythme plus lent, parfois cela a demand� des ann�es. La nouvelle direction de l�ex�cutif de la wilaya a d�cid� d�une nouvelle approche du probl�me, � savoir que seuls les lots enti�rement achev�s � commodit�s comprises � pourront �tre attribu�s que ce soit pour les logements sociaux locatifs ou logements sociaux participatifs. C�est dans ce sens que les promoteurs ont �t� instruits. Pour ce qui est de l�attribution des logements, dont la liste des demandes ne cesse de cro�tre, � titre d�exemple la da�ra d�El-Khemis a souvent �voqu� le chiffre de 8 000 dossiers d�pos�s, certains demandeurs attendent m�me depuis de nombreuses ann�es, les chefs de da�ra, qui pr�sident les commissions d�attribution, viennent d��tre instruits d�activer le travail des brigades d�enqu�te �quitte � doubler le nombre de ces brigades�, afin que les lots compl�tement achev�s soient attribu�s dans les meilleurs temps et r�pondre ainsi aux attentes des familles. Par ailleurs, s�agissant du logement rural, de nouvelles directives sont venues �largir la frange des b�n�ficiaires. Ce type de logements ne concernera plus seulement les citoyens vivant de l�agriculture mais aussi les autres cat�gories socio-professionnelles, fonctionnaires, agents d�administration, enseignants, ceux qui demeurent en zone rurale, � condition que ce ne soit pas au titre d�une habitation secondaire, nous a-t-on expliqu�. �Cette mesure d�aide au logement rural vise � repeupler les zones rurales, � fixer les populations et faire revenir les populations qui les ont d�sert�es durant la d�cennie 1990�, a rappel� le wali lors d�une rencontre avec la presse lundi dernier. Pour ce qui est des malfa�ons et autres vices de forme dans la r�alisation des logements, on indique que toutes les mesures l�gales seront prises pour que les cahiers des charges soient respect�s � la lettre par les entrepreneurs ; faute de quoi, les sanctions pr�vues par la loi serons appliqu�es. Il a �t� question aussi lors de cette rencontre du chauffage dans les �coles. La d�cision a �t� prise, a-t-on pr�cis�, que d�sormais les �coles en construction ou � construire seront dot�es du syst�me de chauffage central au mazout et leur conversion au gaz de ville se fera d�s que les �coles seront branch�es au r�seau. On signale � ce sujet que 13 communes sur les 36 que compte la wilaya de A�n- Defla n�ont pas encore le gaz de ville, les P/APC sont responsabilis�s. �Les communes dont les P/APC d�poseront les premiers les �tudes de faisabilit� au niveau de la direction des mines et de l'industrie seront les communes qui seront les premi�res � �tre servies�, tel est le challenge maintenant � rel�ve, a-t-on fait savoir. En mati�re de transport scolaire, les communes qui n�ont pas assez de v�hicules ont maintenant la latitude de signer des conventions avec les transporteurs priv�s. �Il est inadmissible de priver nos enfants du transport vers et de leurs �tablissements scolaires par tous les temps sur des kilom�tres parfois surtout que ce sont les filles qui sont les premi�res qui en p�tiront car faute de transport les parents leur font arr�ter leur scolarit� ce qui serait la pire des injustices envers nos filles�, a-t-on rappel�. Karim O. Les pr�sum�s auteurs du meurtre de l�agent de l�APC de A�n Lechiakh sous les verrous A la sortie de la ville de A�n Lechiakh, un agent de l�APC avait �t� d�couvert, la semaine derni�re, au lieudit Hay El-Bassatine, gisant sans vie, avec des traces de coups port�s en plusieurs endroits du corps et � la t�te. L�enqu�te ordonn�e par le procureur et entam�e imm�diatement par les �l�ments de la brigade de gendarmerie locale, install�e et op�rationnelle depuis peu d�ailleurs, a permis d�identifier rapidement les pr�sum�s auteurs de ce crime, selon les informations que nous avons recueillies. Il se trouve qu�il n�y a pas eu une seule victime mais deux, la premi�re �tant une connaissance du d�funt qui a pu prendre la fuite, bien que bless�e aux membres sup�rieurs et inf�rieurs par des coups de b�ton ass�n�s par une bande de malfrats, laiss�e pour mort, alors que les agresseurs s�acharnaient sur l�agent de l�APC. Le rescap� a pu alors donner le signalement des �l�ments de la bande aux services de s�curit�, ce qui a permis de les identifier et de les interpeller 4 jours apr�s le crime. Les �l�ments de la bande au nombre de 6 ont �t� plac�s en garde � vue puis pr�sent�s devant le magistrat instructeur. Il s�agit d�individus �g�s de 25 � 34 ans et demeurant tous dans la commune de A�n Lechiakh. Pour association de malfaiteurs, de coups et blessures ayant entra�n� la mort, 5 des membres de la bande ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t tandis que le 6e a �t� cit� � compara�tre le jour du proc�s. Quels sont les mobiles qui ont pouss� cette bande � mener �cette op�ration punitive� qui s�est sold�e par la mort d�un homme et caus� de graves blessures � un autre ? Ce sera � l�instruction de le d�terminer.