L�histoire est un �ternel recommencement. Lors d�une visite d�inspection l�ayant men� � diff�rents points de la ville, le wali de Constantine, ayant constat� de visu l�ampleur du probl�me de transport sur le Rocher, d�cidera la mise sur pied d�une commission ad hoc qui se penchera sur ce sujet, ce qui est, somme toute, conventionnel. Ce qu�il l�est moins, c�est l�attitude de certains responsables lesquels somm�s d�agir confondront vitesse et pr�cipitation, en n�h�sitant pas � se renier ou � renier des d�cisions dans lesquelles leur implication est av�r�e. C�est cette impression qu�aura laiss�e le directeur du transport, M. Djouini, lequel intervenant sur les ondes de la radio Cirta FM dans le cadre de son forum hebdomadaire, parlera de �mauvais choix� op�r�s par les responsables, ce qui a conduit � la situation actuelle. Bien s�r, l�invit� se montrera avare de pr�cisions pr�f�rant donner l�illusion que des d�cisions �r�volutionnaires� vont �tre prises pour contenir la crise. H�las, il s�av�re � l��nonc� des points qui seront d�battus lors de la r�union de la commission susmentionn�e, que la solution n�est pas pour demain. En effet, si le recours � des stations interm�diaires de taxis et la transformation du parc communal, sis avenue Rahmani-Achour, en station de bus peuvent repr�senter des pistes int�ressantes, l�option de �vider� certaines voies du centre-ville des voitures y stationnant serait catastrophique pour les riverains. M. Djouini, en parlant de �stationnement abusif�, concernant entre autres l�avenue Aouati-Mustapha, aura oubli� que des centaines de familles y habitent, et que cela leur conf�re le droit d�y parquer leurs v�hicules. Trois points viennent t�moigner de la l�g�ret� avec laquelle a �t� abord� ce sujet, et surtout le manque de coordination entre la direction des transports et les diff�rents services de l�APC. Le pr�texte �voqu� par M. Djouini quant � l�occupation du tiers de la chauss�e par les v�hicules en stationnement, est loin de constituer une donn�e nouvelle. La pr�conisation par ce dernier de l��utilisation � bon escient� du parking � �tages de l�avenue Za�mouche (situ� � une bonne trotte du centre-ville !) laisse entendre par-l� sa mise � la disposition des automobilistes qui n�auront plus le droit de stationner le long des voies menant � la place des Martyrs, ce qui fait que, math�matiquement, l�imposant �difice, qui aura englouti quelque 80 milliards de centimes et dont la r�alisation aura dur� une d�cennie, n�aura en d�finitive pas augment� le nombre de places de stationnement ! Enfin, parler de d�dier le parking des Esses � la m�me cause, en faisant mine d�oublier qu�il vient d��tre lou� � un particulier par la direction du patrimoine de l�APC, pour une dur�e de trois ans, rel�ve tout simplement de la mauvaise foi. En attendant, les pr�mices d�une prochaine catastrophe se font sentir, et les habitants du centre-ville appr�hendent d�j� le nouveau plan de circulation annonc� pour le d�but de l�ann�e prochaine.