Le centre d�ins�mination artificielle de Tiaret est sur le point d��tre r�ceptionn� si l�on tient compte de l��tat d�avancement de ce projet lanc� l�an dernier au titre du Fonds des Hauts-Plateaux. Selon Mouissi Abdelkader, directeur de la wilaya des services agricoles, m�me la proc�dure inh�rente � l'acquisition des �quipements est en cours de finalisation, l�avis d�appel d�offres y aff�rent ayant �t� infructueux pour la seconde fois cons�cutive. A priori, toutes les conditions semblent r�unies pour que cet �tablissement assume convenablement les missions qui lui sont d�volues, � savoir l�am�lioration raciale de l�ovin tout comme le bovin ou encore la pr�servation de l�esp�ce �quine, la capitale des Rost�mides �tant le berceau par excellence du cheval. L�implantation de cette structure � proximit� du haras Chaouchaoua, appel� commun�ment �la grande jumenterie�, et non loin du p�le universitaire de Karman, l�existence d�un institut v�t�rinaire et les riches potentialit�s dont jouit la r�gion en mati�re d��levage (1,5 million de t�tes d�ovins, 40 000 t�tes de bovins et 7 000 t�tes d��quins) sont en effet per�us comme des signes annonciateurs et non n�gligeables dans la rentabilit� de cet �tablissement. Tout r�cemment, le directeur g�n�ral du Centre national d�ins�mination artificielle (Cniag) a visit� le projet o� il s'est montr� satisfait aussi bien de la conception de la b�tisse que de son lieu d�implantation. Idem pour un expert �tranger charg� du suivi et de l�homologation de ce genre d��tablissement qui s�y est rendu trois fois de suite. Celui-ci et en d�pit des r�serves techniques qu�il a eu � relever, n�a pas en revanche cach� ses impressions � m�me de qualifier le centre comme �tant le meilleur � l��chelle nationale. Il convient de souligner qu�en pr�vision de la mise en fonction de cet �tablissement, les directions des services agricoles ont d�j� �labor� un programme, une formation au profit des v�t�rinaires et des zootechniciens, une op�ration qui s'annonce indispensable dans la gestion de ce centre synonyme d�atout aussi bien pour Tiaret que pour les wilayas voisines, telles Djelfa, Tissemsilt et El-Bayedh. Mourad Benameur Les explosifs, un v�ritable casse-t�te pour les villageois Les habitants du douar Bouguerroudj, Kbouba et Ouled Bougheddou, relevant de la commune de Oued Lili, au nord de la wilaya de Tiaret, sont g�n�s par les explosifs utilis�s dans les stations de concassage d�agr�gats �tablies dans la r�gion. En effet, dans une requ�te, dont une copie nous a �t� adress�e, les habitants de ces villages et ceux des fermes limitrophes ont tenu � briser le silence en relatant am�rement les difficult�s auxquelles ils sont confront�s depuis le recours aux explosifs, il y a pr�s de deux ann�es. Selon eux, cette situation s�aggrave au fil du temps, du fait des multiples cons�quences qui en d�coulent et qui se traduisent principalement par les d�sagr�ments caus�s non seulement aux familles, mais aussi � leurs habitations, celles-ci �tant implant�es � moins de 800 m des carri�res d�agr�gats, nous dit-on. �Les incessantes d�tonations qui retentissent fr�quemment ont fini par engendrer des fissures dans les murs de nos maisons�, d�plorent � l�unanimit� des habitants de la r�gion. Selon le m�me document, ce ph�nom�ne n'est pas sans cons�quences n�fastes sur le plan environnemental du fait de la poussi�re qui se propage et qui pollue irr�m�diablement l�atmosph�re. L�autre point �voqu� : les pertes que subissent les nappes phr�atiques d�autant que la r�gion de Ouled Bougheddou, puisque c�est d�elle qu�il s�agit, est connue pour sa sp�cificit� agricole. A travers leur appel, les populations de ces hameaux comptent amener les pouvoirs publics locaux � trouver une issue quant � l�usage des explosifs qui demeure un v�ritable casse-t�te.