D�cid�ment, l�agression physique contre les maires tend � devenir un ph�nom�ne contagieux dans la wilaya de Boumerd�s. Des manipulations ne sont pas � exclure. Apr�s l�attaque en r�gle contre le maire de Th�nia, deux jours apr�s, c�est au tour du premier magistrat de la commune de Boudouaou El-Bahri d��tre agress� par un ancien habitant de sa municipalit�. Devant l�absence d�une autorit� pour le soutenir, Louriachi, �lu sur la liste du FLN, est pass� � notre bureau pour nous relater sa m�saventure. �Hier vers (lundi, ndlr), vers 11h, un de mes ex-administr�s �g� d�une trentaine d�ann�es et dot� d�une corpulence, deux fois ma taille, a fait irruption dans mon bureau. Sans raison apparente, il a commenc� par m�insulter. Il a tent� ensuite de m�agresser. J�ai �vit� les coups. Le forcen� s�est cogn� la t�te contre un mur, ce qui lui a engendr� une blessure au front. Il a menac� de se suicider en me faisant porter la responsabilit� de sa mort. Fort heureusement, des agents de service sont arriv�s pour le ma�triser.� Il pr�cise que l�agresseur dont la famille a �t� relog�e � Ouled Moussa dans le cadre du programme de la prise en charge des familles victimes du s�isme de 2003 est venu r�clamer un certificat de r�sidence auquel il n�ouvre pas droit. Selon lui, l�agresseur est �pileptique et porteur d�une carte de handicap� mental. Contrairement au cas de l�agresseur contre le P/APC de Th�nia qui a �t� arr�t� puis plac� sous mandat de d�p�t par le procureur de la ville de Boumerd�s, celui qui a attaqu� Louriachi court toujours. Il peut �tre un danger. M. Louriachi s'attend � la r�cup�ration de cet incident par ses adversaires. �Certains sugg�rent d�ores et d�j� � mon agresseur de se faire passer pour une victime�, note-t-il. Dans cette commune prise en otage par les pilleurs de sable et leurs complices tapis dans les rouages des institutions de l�Etat, au su et au vu de tous, des manipulations contre un adversaire d�clar� ne sont pas � exclure. Dans ce climat politique pollu� par un processus populaire de d�l�gitimation de l�autorit�, ne faut-il pas craindre d�autres d�passements ?