Abdelhak Brerhi (Comit� des citoyens pour la d�fense de la R�publique) : �C�est une marche pacifique, le peuple exprime sa volont� de changement. Au lieu de laisser le peuple marcher pacifiquement, le pouvoir a choisi de r�primer et de tirer. C�est scandaleux de d�ployer tout cet attirail r�pressif contre des personnes qui r�clament le droit � la libert�.� Ma�tre Mostefa Bouchachi (Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l�homme) : �C�est aberrant d�arr�ter des centaines de personnes qui n�ont rien fait d�autre que de tenter de marcher, cela donne une image d�un r�gime qui a perdu toute cr�dibilit� et l�gitimit�. Cette marche est le d�but d�un processus. La Coordination va certainement se r�unir pour envisager d�autres actions. On doit faire de 2011 l�ann�e du changement en Alg�rie mais un changement pacifique. Nous ne sommes pas contre des individus mais notre but est bien d�fini : le changement du r�gime.� Salem Sadali (Syndicat autonome des travailleurs de l��ducation et de la formation) : �Le r�gime veut mener la soci�t� sur le terrain de la violence, il l�a toujours fait, il continue de le faire mais aujourd�hui le peuple est mature, il en a marre et il ne se laissera pas faire. Nous sommes l� et nous serons toujours l� pour imposer le changement. Le vent du changement qui souffle sur le monde arabe ne va pas �pargner l�Alg�rie. Tout le monde doit le savoir, quoi qu�il fasse, ce r�gime sera appel� � partir ou il fera face � la col�re populaire.� Abdesselem Ali Rachedi (membre du Mouvement pour le droit et la libert�) : �La r�action du pouvoir n�est pas �tonnante. C�est une m�thode exp�riment�e ailleurs. Nous l�avons d�j� vu en �gypte. Le d�ploiement des forces de l�ordre prouve que nous ne sommes plus sous �tat d�urgence mais en �tat de si�ge mais le mouvement est irr�versible. Ce n�est qu�un d�but. Il a fallu une semaine aux Tunisiens pour faire partir Ben Ali, trois semaines aux Egyptiens pour chasser Moubarak, c�est le d�but du processus chez nous.� Ma�tre Ali Yahia Abdenour (Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l�homme) : �Le pouvoir a l�habitude de ne pas respecter le peuple, c�est un pouvoir ill�gitime. Nous avons le droit de circuler librement. La Constitution nous le garantit, la marche est une marche du peuple, elle appartient � tout le peuple alg�rien et � toute la jeunesse. Nous sommes en dictature et nous devons tout faire pour la faire cesser. � Tahar Besbas (d�put� Rassemblement pour la culture et la d�mocratie ) : �Il y a eu des centaines d�arrestations. Nul n�y a �chapp�. Des d�put�s du RCD ont �t� malmen�s. La r�action du pouvoir �tait pr�visible mais l�Histoire est en marche. Les Alg�riens sont sortis pour manifester pacifiquement et dire leur refus d�un r�gime qui prouve, � chaque fois, qu�il est sourd aux revendications populaires. �