Achour Idir (Conseil des lyc�es d�Alg�rie) : �Nous assistons � la m�me r�pression. Rien n�a chang� mais la pression que nous exer�ons sur le pourvoir nous permettra d�arracher des acquis, c�est le cas de la suppression de l��tat d�urgence. Nous avons besoin de maintenir la pression. Nous sommes condamn�s � reconqu�rir les espaces publics. Il nous faudra beaucoup de d�termination pour continuer. Le pouvoir est en train de r�instaurer la peur mais c�est justement � ce niveau que se situe notre bataille. La capitale n�est pas une houma. Il faudra �tre vigilant afin de ne pas c�der � la volont� du pouvoir de cr�er deux Alg�rie.� Ali Yahia Abdennour (Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l�homme) : �Je le r�p�te : nous ne laisserons personne r�primer ou r�cup�rer ce mouvement, ni le pouvoir ni les partis politiques.� Salem Sadali (Syndicat autonome des travailleurs de l��ducation et de la formation) : �Nous sommes toujours dans la m�me logique, celle de la violence. Le pouvoir veut mettre la soci�t� sur ce terrain. Nous restons fermes sur un principe : l�espace public n�appartient pas au r�gime. Nous sommes en train de jeter des ponts entre l��meute et la manifestation pacifique. Les d�clarations des responsables � l�ext�rieur n�ont rien � voir avec ce qui se passe sur le terrain. Ils sont en train de r�primer mais le mouvement fait tache d�huile. C�est le pari que l�on s��tait fix� et nous sommes sur la bonne voie. Comme le fait El Kadhafi, le pouvoir alg�rien a trouv� la parade en mettant face � face le peuple. Nous lan�ons dans ce sens des appels � la vigilance.� Ma�tre Bouchachi (Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l�homme) : �C�est une marche pacifique pour faire prendre conscience au peuple la n�cessit� de lutter pour les libert�s, toutes les libert�s. Le pouvoir a marginalis� la population depuis trop longtemps. Il va falloir initier les Alg�riens � manifester pacifiquement. Lorsqu�on interdit � la population de marcher, il est difficile de dire par la suite que personne n�a voulu marcher. La Coordination se r�unira tr�s vite pour d�cider des suites � donner au mouvement.� Pr�sence remarqu�e des syndicalistes Beaucoup de syndicalistes affili�s � des syndicats autonomes, membres de la Coordination nationale pour le changement et la d�mocratie ou pas, �taient pr�sents � la manifestation d�hier. Pas le temps de recueillir les d�clarations de Rachid Malaoui du Snapap. A peine arriv� sur place, ce dernier, qui �tait aux premi�res loges, a d� �tre �vacu�. Victime d�un malaise apr�s avoir �t� rudement bouscul�, Malaoui semblait souffrir d�une vive douleur � la jambe. Pr�sence remarqu�e �galement de plusieurs membres du Syndicat national des praticiens sp�cialistes de la sant� publique (SNPSSP), avec � leur t�te Mohamed Youssfi, pr�sent, tient-il � pr�ciser, � titre personnel. Idem pour R�da Djidjig, secr�taire g�n�ral du Syndicat des ma�tres-assistants, �galement pr�sent non pas au nom de son syndicat mais � titre personnel.