139 familles r�parties sur plusieurs quartiers de la ville d�El-Kala ne savent plus � quel saint se vouer pour trouver une solution radicale et d�finitive quant � la r�gularisation de leurs habitations qui consiste en l�obtention de l�acte de propri�t� du terrain. Il s�agit des 40 logements de la cit� Boulif, des 15 logements de la cit� la Grande-Plage, des 44 logements de la cit� Fernana, construits tous durant les ann�es 1970 dans le cadre de l�autoconstruction, et des 40 logements autog�r�s agricoles, situ�s � la m�me cit� Fernana datant de 1980. Selon les habitants indign�s, �les autorit�s auraient d� depuis belle lurette proc�der � la cession dans le cadre de la loi de 1969 sur les SAS. Malheureusement, et malgr� nos multiples d�marches et dol�ances, rien ne se profile � l�horizon. Les dossiers finalis�s et d�pos�s � la da�ra d�El-Kala attendent toujours la r�gularisation des assiettes fonci�res sur lesquelles sont b�ties nos maisons. C�est un d�ni de justice et de nos droits l�gitimes conform�ment aux lois de la R�publique�. Ils ajouteront, avec un pincement au c�ur et un sentiment de r�volte � peine contenu, d'avoir �t� l�ch�s par les autorit�s locales et les �lus de la commune, que �les �lus de la commune de l�assembl�e sortante d�ob�dience FLN du mandat 2002-2007 ont pris en charge notre principale dol�ance en �tablissant un proc�s-verbal de constat des lotissements sur lesquels sont �rig�s les logements, un plan de masse, une fiche technique descriptive pour chaque assiette fonci�re de chaque cit� concern�e et un plan cadastral. Le dossier ficel� des 139 habitations a �t� remis aux services concern�s (da�ra et direction des Domaines...)�. En vain. Dans le m�me sillage, le pr�sident d�un comit� de quartier indiquera, preuves � l�appui, que �le PV �manant de la commune portant la r�f�rence 598/2006, dat� du 26 mars 2006 et adress� au directeur des Domaines de wilaya, porte dans son objet la r�gularisation des logements des agglom�rations situ�es au niveau des cit�s Boulif, Fernana et la Grande-Plage. Ledit PV donne tous les d�tails inh�rents � l'op�ration de r�gularisation. Malheureusement, c�est le silence radio. Personne n�a pris la peine de nous venir en aide. C�est comme une bouteille jet�e � la mer�. Les habitants l�s�s, dont un grand nombre ce sont des moudjahidine, ont affirm� que �faute d�acte de propri�t� du terrain, et compte tenu des d�gradations subies par les logements, ils ne peuvent en aucune mani�re initier une op�ration de r�fection ou d�entretien�. �L��p�e de Damocl�s des nouvelles lois en la mati�re est suspendue sur nos t�tes. Elles nous interdisent une quelconque op�ration de r�novation ou d'extension de nos habitations alors que nos familles s��largissent par de nouveaux membres avec comme corollaire de nouveaux besoins en espace et confort�. Ils interpellent les hautes autorit�s du pays pour prendre en charge leur probl�me dans le cadre des lois de la R�publique. �Nous ne voulons pas d�un bras de fer avec les responsables locaux. Nous avons opt� pour des moyens pacifiques et civilis�s pour faire aboutir notre revendication et notre droit constitutionnel � un toit d�cent. La balle est dans le camp des autorit�s locales. Gouverner c�est pr�voir. L�ex-wali a institu� une commission pour r�gulariser l�ensemble des agglom�rations dites SAS. Nous restons confiants mais notre patience s�effrite. Notre descente aux enfers s�arr�tera-telle vraiment ? Quand on pense � la fuite en avant de ceux cens�s nous venir en aide. Nous avons adress� au chef de l�ex�cutif des requ�tes et autres dol�ances, sans effet. Il y a comme du m�pris et de l'indiff�rence de l'administration � notre �gard.� La venue d'un autre chef de da�ra et l�installation il y a plusieurs mois, d�un nouveau directeur de l�urbanisme et de la construction (DUC) ainsi que d�un directeur des Domaines n�ont pas d�gripp� la machine administrative et remis les choses dans leurs contexte et ordre. Il s�est av�r� apr�s coup que ladite machine est carr�ment en panne. C�est la d�bandade totale.