Les banques ont avalis� 10 807 dossiers de cr�dits pour l�acquisition de logements � taux bonifi� de 1%, pour un montant de 14 milliards de dinars, selon le pr�sident de l�Association des banques et �tablissements financiers (ABEF) et P-dg de la CNEP-Banque. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Invit� hier de la r�daction de la Cha�ne III de la Radio nationale, Djamel Bessa a indiqu� qu�en ce qui concerne la CNEP, 6 218 dossiers ont �t� accept�s pour un montant de 7,8 milliards de dinars. Concernant le programme de 65 000 logements en location-vente, co-g�r� avec l�AADL, M. Bessa a r�it�r� l�impossibilit� de satisfaire la demande forte, notamment � Alger o� le manque de foncier est flagrant. �Nous ne pouvons pas construire 193 000 logements � Alger�, dira-t-il. Selon le pr�sident de l�ABEF, �il y a effectivement un probl�me d�inad�quation entre la forte demande en logements et l�insuffisance de l�offre�. Cela m�me si des assiettes ont �t� d�gag�es pour la r�alisation de 4 000 logements � Rouiba et R�ghaia dans un d�lai contractuel de 24 mois. A ce propos, le P-dg de la CNEP a indiqu� que �les contrats ont �t� sign�s, les entreprises install�es et les travaux de r�alisation vont commencer�. Ces logements seront livr�s, selon M. Bessa, en priorit� pour ceux qui ont vers� l�apport personnel. Quant aux autres postulants, ils seront satisfaits selon l�ordre chronologique de d�p�t de leur demande. En pr�cisant que c�est l�AADL qui d�finit la liste des b�n�ficiaires. Dans les autres wilayas, la situation semble meilleure, dans la mesure o� les travaux de VRD ont �t� achev�s et des logements pourront �tre livr�s d�s le prochain trimestre, � Oran (733 logements et 1 052 logements), � Bouira (600 logements) et � S�tif (une centaine). Concernant le cr�dit � la location, le P-dg de la CNEP a �voqu� des probl�mes de communication et de transparence dans la mesure o� l�exigence de baux notari�s n�est pas respect�e. Toutefois, les derni�res mesures d�cid�es par les pouvoirs publics peuvent, selon M. Bessa, rem�dier � la situation en termes de d�gel du foncier, octroi de bonifications aux promoteurs immobiliers. A ce propos, l�invit� de la radio a estim� que la cr�ation d�une soci�t� de promotion immobili�re �prendra quelque temps� pour les banques. Concernant la CNEP, il a indiqu� que deux options s�offrent : la reprise de l�ex-filiale immobili�re c�d�e aux compagnies d�assurances ou le d�veloppement de la filiale Gitim. En ce sens, Djamel Bessa a indiqu� que sa banque dispose de 400 milliards de dinars de disponibilit�s financi�res qui peuvent servir au financement de la promotion immobili�re. Cela m�me si le P-dg de la CNPE n�a pas pr�cis� le nombre de logements potentiels ainsi que les volumes de financement pr�vus hors la location vente (40 milliards de dinars pour l�exercice 2011). Dans la mesure o� les param�tres de la solvabilit� de la demande, l��tat des disponibilit�s fonci�res, les capacit�s de r�alisation, les crit�res de qualit�, respect des d�lais et le co�t, ainsi que l��valuation des risques sont � prendre en consid�ration. En outre, Djamel Bessa a pr�cis� que le probl�me des 35 000 logements CNEP invendus en 2000 a �t� r�gl� et qu�il n�y a pas actuellement de m�vente. C. B. FINANCEMENT DES PME ET DES MICRO-ENTREPRISES Les mesures d�encouragement en cours de maturation Les mesures d�encouragement aux PME et micro-entreprises, d�cid�es par l�ex�cutif sont �en train d��tre matur�es au niveau de chaque banque�, selon le P-dg de la CNEP. Ces mesures �seront mises en �uvre d�s que les conditions mat�rielles, au plan technique et organisationnel, seront achev�es�, dira-t-il. L�invit� de la radio a estim�, en ce sens, que la cr�ation d�un Fonds de garantie permettra de �rendre plus acceptable � la prise de risque bancaire. Cela m�me si le taux d�impay�s reste important, de l�ordre de 5 � 10% pour les particuliers au niveau de la CNEP C. B. BESSA SALUE LA D�P�NALISATION DE L�ACTE DE GESTION 400 milliards de dinars disponibles � la CNEP La CNEP-Banque dispose de 400 milliards de dinars de surliquidit�s bancaires, sur les 12 milliards de dollars que compte le secteur bancaire. Ces disponibilit�s financi�res �ne dorment pas�, selon le P-dg de la CNEP, Djamel Bessa, mais profitent, indirectement, par le biais du Tr�sor, au financement de l��conomie. Estimant que le financement bancaire progresse, �bon an mal an, de 20%�, Djamel Bessa a n�anmoins d�menti l�existence d��injonctions� dans l�octroi de cr�dits aux op�rateurs �conomiques. Dans la mesure o�, selon le pr�sident de l�ABEF, l�octroi de cr�dits d�pend d�une bonne �valuation des risques, �l�automaticit� du financement n�est pas absolue, la transparence est de mise et la d�cision de rejet ou acceptation des cr�dits rel�ve d�un comit� de cr�dits. En ce sens, Djamel Bessa a salu� la d�cision de d�p�nalisation de l�acte de gestion. �La d�p�nalisation de l�acte de gestion, en voie, l�ve un verrou certain. Elle permettra beaucoup de fluidit� de la prise de d�cision et plus de prise de risque bancaire�, affirme l�invit� de la Radio nationale. Cela m�me si elle ne consacre ni l�impunit� ni l�immunit�.