Au rythme o� vont les choses � Tizi-Ouzou, il va falloir carr�ment penser � �tablir un calendrier pour trouver des cr�neaux aux entit�s qui se succ�dent pour des sit-in et autres manifestations, qui aux portes du si�ge de la wilaya, qui devant l�acad�mie et bien d�autres administrations. C��tait une journ�e noire, hier, pour les autorit�s de la wilaya de Tizi-Ouzou qui se sont retrouv�es � g�rer plusieurs dossiers de collectifs et syndicats sortis crier leur d�sarroi, comme l�ont fait, apr�s un premier rassemblement tenu dimanche dernier, des dizaines de gardes communaux parmi les 2 500 r�partis � travers les 72 d�tachements que compte la wilaya de Tizi-Ouzou. Mieux organis�s qu�ils ne l��taient lors de leur premier sit-in, les auxiliaires des services de s�curit� sont, cette fois, parvenus � leurs fins, obtenant un ont r�ussi � se faire inviter pour un entretien avec le wali auquel ils ont soumis leurs dol�ances dont celle �mise par leurs coll�gues des autres wilayas, c'est-�-dire le refus de voir leur corps dissous ou reconverti en celui d�agents de s�curit�, tel que �soup�onn� par certains d�entre eux. Le r�glement des heures suppl�mentaires que leur doit l�administration qui les emploie bien au-del� des huit heures de travail l�gales, ou encore la revalorisation de leurs pensions et celles des ayants droit de leurs coll�gues ayant �t� bless�s ou d�c�d�s dans l�exercice de leur fonction, sont quelques-unes parmi les revendications �tal�es sur une plateforme et transmises par leurs repr�sentants hier au wali. En tout cas, ils sont �pr�ts � revenir autant de fois qu�il le faudra pour arracher (leurs) droits�, a assur� l�un des protestataires pr�sents au si�ge de la wilaya de Tizi-Ouzou hier. Les victimes collat�rales de la r�conciliation, comme on aime � les appeler, semblaient r�solues � ne plus se laisser berner et, d�sormais, elles attendent que les rassemblements ayant eu lieu cette semaine � Alger et Boumerd�s fassent tache d�huile pour qu�enfin les pouvoirs publics daignent les �couter et les r�tablir dans leurs droits �pas plus !�, comme elles le soulignaient avec une in�branlable conviction, hier � Tizi-Ouzou, et cela ressortait, en premier lieu, dans la d�claration rendue publique � l�occasion.