Les m�decins r�sidents observeront, aujourd�hui, des rassemblements dans plusieurs centres hospitalo-universitaires du pays. Le dernier, avertissent- ils, avant d�entamer une gr�ve illimit�e. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le collectif autonome des m�decins r�sidents alg�riens ne d�col�re pas. Devant le silence qu�observe la tutelle face � leur plate-forme de revendications, ils ont d�cid� � maintenir la contestation. Ces derniers se mobilisent pour la seconde fois et doivent observer, aujourd�hui, un rassemblement de protestation au CHU Mustapha-Pacha, � Alger. Des actions similaires seront �galement observ�es dans les diff�rents centres hospitalo-universitaires � travers le territoire national. C�est notamment le cas aux CHU de Annaba, Batna, Blida, Constantine, Oran, S�tif, Sidi-Bel-Abb�s, Tizi-Ouzou et Tlemcen. Les m�decins r�sidents, apr�s leur premi�re action de protestation, lundi dernier, ont esp�r� l�ouverture du dialogue, notamment avec le ministre de la Sant�. Ce dernier a indiqu� que ces jeunes m�decins ne d�pendaient pas exclusivement de son secteur, mais a promis d�apporter des solutions aux pr�occupations d�pendant de son secteur. Or, aucun dialogue n�est encore entam�, regrettent les initiateurs de ce mouvement de protestation. Le Dr Benhabib, porte-parole du collectif des m�decins r�sidents a soulign� qu��actuellement nous d�pendons des deux tutelles, la sant� qui est notre tutelle principale, maintenant, et l�enseignement sup�rieur�. 3 500 signatures des m�decins r�sidents de diff�rentes wilayas ont �t� collect�es pour demander la satisfaction des revendications de la corporation. Ils demandent, entre autres la r�vision de leur statut pour notamment inclure le droit syndical. �Nous ne voulons pas faire de la politique, mais nous voulons nous organiser dans un syndicat afin de porter nos pr�occupations aux concern�s�, a soulign� le porte-parole des m�decins r�sidents. Ils exigent �galement l�abrogation des lois relatives au service national et au service civil obligatoire auxquelles ils sont soumis. En outre, ils proposent la mise � disposition des m�decins sp�cialistes affect�s dans les r�gions du Sud et des Hauts-Plateaux d�un plateau technique en ad�quation avec leur qualification, des logements de fonction, la gratuit� du transport entre le lieu de r�sidence d�origine et le lieu de travail des postulants, la majoration des salaires en fonction des zones de travail, ainsi que le b�n�fice de primes �l�gitimes, telles que la prime de risque, de contagion, d�accidents du travail et d�encadrement.