Le bras de fer entre les employ�s et le syndicat continue d�alimenter le quotidien de la branche raffinage (la raffinerie de Skikda). Depuis une dizaine de jours, un groupe d�employ�s observe quotidiennement, en dehors des week-ends, des sit-in, entre 12h30 et 13h00, de mani�re � �viter de paralyser la production. Leurs revendications concernent, les d�faillances dans l�alignement sur Sonatrach et le d�part de la section syndicale. Les gr�vistes maintiennent toujours leur d�cision de retrait de confiance � la section syndicale, consid�r�e, de l�avis toujours des travailleurs, comme issue d��lections truqu�es. Dans une correspondance, dont nous d�tenons une copie, il est d�clar� : �Nous, l�ensemble des travailleurs ayant la ferme conviction et � l�unanimit�, exigeons la dissolution de la section syndicale pour manque d�objectivit�, non-repr�sentativit�, abus de pouvoir et non-respect des droits �l�mentaires des travailleurs�. Joint par t�l�phone, le pr�sident du syndicat de la raffinerie de Skikda nous a affirm� : �Il faut savoir que cette demande de d�part est tardive, car nous sommes � mi-mandat, et elle doit �tre motiv�e par des justifications probantes. Par ailleurs, la raffinerie compte 1 600 employ�s, et ce ne sont pas une vingtaine d�entre eux, dont une majorit� ne sont pas adh�rents au syndicat, qui vont d�cider de mon sort.� Selon un employ�, �il faut aussi que l�on parle un peu des d�passements de l�administration. L�exemple d�un agent qui a b�n�fici�, sans passer par le CPF (comit� du personnel et de l�administration), de quatre cat�gories professionnelles est l�. Cela est v�rifiable. Une situation que j�ai d�nonc�e et qui m�a valu des provocations et des menaces de licenciement de toutes parts�. Les travailleurs ne comptent pas baisser les bras pour faire valoir leurs droits et promettent d�user de toutes les voies de recours pour les recouvrer.