Le complexe pétrochimique de Skikda (CP1K) a été paralysé, ce dimanche 13 mars, suite au mouvement de grève enclenché, dans la matinée, par plus 900 travailleurs sur les 1027 que compte le complexe. Une plainte a également été déposée par l'administration contre le mouvement de grève jugé illégal. Les travailleurs grévistes, qui avaient entamé la semaine dernière un mouvement de protestation pacifique en tenant des sit-in permanents en dehors des heures de travail, ont fini par opter pour le durcissement. Ces derniers estiment que, du moment que le CP1K est considéré comme une filiale Sonatrach, ils sont en droit de disposer des mêmes droits que leurs collègues des autres filiales, en citant la prime de revalorisation à partir de 2008 et l'alignement des salaires sur ceux octroyés par l'entreprise mère, Sonatrach en l'occurrence. L'arrêt du CP1K laissait également présager des répercussions sur la raffinerie de Skikda (RA1K) qui s'alimente en eau distillée à partir du complexe pétrochimique.