Le ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghoulamallah, adopte des faux-fuyants quant � la r�surgence de l�islamisme politique. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Des explications �vasives l�ont �t�, celles formul�es jeudi dernier, en marge d�une s�ance de questions orales au Conseil de la nation, par le ministre des Affaires religieuses et du Wakf, Bouabdallah Ghoulamallah. A une question sur la r�surgence du discours et de l�activisme islamiste politique, le ministre des Affaires religieuses a estim� que �la population alg�rienne est suffisamment m�re pour ne pas (c�der) aux extravagances � que �les imams et les fid�les sont suffisamment prot�g�s�. N�anmoins, �en dehors de la mosqu�e, je ne peux pas intervenir�, assure M. Ghoulamallah. A propos du mouvement de protestation de certains imams, le ministre de tutelle a affirm� que les revendications l�gitimes seront prises en charge. De m�me, le ministre des Affaires religieuses, en r�ponse � une question indirecte du s�nateur RND Kaddour Kas, avait conc�d� le droit aux conseils scientifiques, relevant de la mosqu�e, d��mettre des fatwas dans le but de concilier des parties en conflit et avant le recours � la justice. A charge, cependant, pour ces conseils, agissant parfois sur saisine de citoyens en litige, de respecter la d�cision de justice une fois prononc�e, pr�cise le ministre. Auparavant, en pl�ni�re, Bouabdallah Ghoulamallah �tait revenu sur la gestion du hadj, en r�ponse aux interrogations des s�nateurs Abdelkader Chenine (tiers pr�sidentiel) et Abdelkader Belaouar (FLN). Selon le ministre, la gestion des hadjis alg�riens a �t� relativement satisfaisante, en d�pit des 25 d�c�s enregistr�s et 200 hospitalisations effectu�es. Cela m�me si les conditions d�h�bergement et de transport n�ont pas �t� satisfaisantes, dans la mesure o� le nombre de p�lerins (40 000) a exc�d� le quota affect� � l�Alg�rie (27 000), et que l�Office national du tourisme s�est av�r� d�faillant dans la prise en charge des p�lerins. Certes, le ministre des Affaires �trang�res estime que de tels d�sagr�ments sont normaux. �C�est �a le hadj�, dira-t-il. Des conditions dont M. Ghoulamallah promet toutefois l�am�lioration durant la saison du hadj 2011 qui sera pr�par�e d�s le mois d�avril. A ce propos, l�h�te du Conseil de la nation a �voqu� la lev�e du monopole et la prise en charge de 14 000 p�lerins ouverte � 28 agences de tourisme et de voyage, apr�s s�lection.