Les travailleurs des unit�s de production de la Sonatrach pr�voient de radicaliser leur mouvement d�s demain, mardi, si la direction ne prend pas en compte leurs revendications. Ils envisagent de boycotter tous les repas servis au niveau des bases. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le d�lai accord� par les travailleurs des unit�s de production de la Sonatrach � leur direction g�n�rale pour prendre en charge leurs revendications prend fin aujourd�hui. A Hassi R�mel, unit� d�o� a �t� lanc� le mouvement de contestation, toutes les �ventualit�s ont �t� prises en compte. �Nous attendons un signal fort de la part de la direction g�n�rale. Lors de sa visite, le P-dg nous avait demand� de patienter durant une vingtaine de jours afin de r�pondre � nos revendications. Nous lui accordons jusqu�� lundi, 21h (ce soir) pour r�agir. Pass� ce d�lai, notre mouvement passera � une autre �tape�, expliquait, hier, un des repr�sentants du collectif des travailleurs de Hassi R�mel. La prochaine �tape consistera � boycotter tous les repas servis au niveau des cantines. �Notre programme pr�voit plusieurs actions de contestation. Jusqu�� pr�sent, nous avions boycott� le repas de midi et tenu des sit-in devant le si�ge de la direction r�gionale. Mais nous n�avons aucune r�ponse, d�s mardi, les travailleurs boycotteront tous les repas et tiendront des sit-in permanents devant la direction r�gionale. Certains travailleurs ont �galement annonc� qu�ils entreront en gr�ve de la faim jusqu�� ce que les revendications aboutissent. Mais l�opinion publique doit comprendre que nous n�avons aucune intention d�arr�ter la production. Ce n�est pas une gr�ve puisque nous continuerons � travailler.� Notre interlocuteur pr�cise que les repr�sentants des travailleurs de Hassi R�mel et ceux des unit�s de production qui suivent le mouvement de protestation � El Hamra, Rhourde Ennouss, TFT et Gassi Touil � se disent particuli�rement d��us par l�absence de communication dont fait preuve la direction de la compagnie nationale. �Il y a absence totale de communication. Les responsables de la Sonatrach n�ont m�me pas daign� r�pondre � notre lettre adress�e le 16 mars. Mais ils doivent comprendre que nous sommes d�termin�s � aller jusqu�au bout pour arracher nos droits.�