Apr�s plusieurs jours de protestation, les enseignants contractuels ont eu gain de cause. Ils ont arrach� leur int�gration dans le corps de l��ducation nationale. Les enseignants contractuels ont d�montr� que la r�sistance finit toujours par payer. Les pouvoirs publics ont fini par c�der devant leur d�termination. Apr�s des ann�es de lutte et une mobilisation sans faille, la d�cision de l�int�gration des enseignants contractuels dans le corps de l��ducation est enfin tomb�e. Dimanche 20 mars, premier jour de semaine apr�s les vacances scolaires, plusieurs centaines d�enseignants contractuels ont pris d�assaut les abords de la pr�sidence. Ils sont venus protester de diff�rentes wilayas �mettant une seule et unique revendication : l�int�gration sans conditions ni concours. Les protestataires ont fini par prendre leur quartier � la rue de P�kin � El-Mouradia, en face du palais pr�sidentiel. Premier mouvement de protestation qui a r�ussi � braver l�interdit. Puisque les enseignants contractuels ont d�cid� de squatter les lieux jour et nuit. Le silence-radio des pouvoirs publics n�a pas r�ussi � entamer leur d�termination. La situation a ainsi dur� dix jours, durant lesquels les contractuels, malmen�s et tabass�s, ont brav� le froid et la chaleur. Bien qu�� bout de force, ces derniers n�ont cess� de menacer d�un suicide collectif. Leur mobilisation et leur d�termination ont pouss� les pouvoirs publics � r�agir. Mardi dernier, le conseil national des contractuels a �t� re�u par le d�partement de Benbouzid. R�sultat : une d�cision d�int�gration de la part du Premier ministre. Cette d�cision ne concerne cependant que les enseignants licenci�s ou sp�cialis�s. Or, pr�cise-t-on, cette cat�gorie ne repr�sente que 40% de la masse des enseignants contractuels. Le reste sont des ing�nieurs. Une cat�gorie pour laquelle le ministre de l�Education a promis des solutions. Ce dernier a, d�ailleurs, tenu, hier, une r�union de travail avec le conseil national des enseignants contractuels allant dans ce sens.