L�Alg�rie continue d�afficher une bonne sant� financi�re. C�est ce qui transpara�t du point de la finance nationale �tabli jeudi par le gouverneur de la Banque d�Alg�rie, Mohamed Leksaci, devant les directeurs des banques. M. Leksaci a, entre autres, attest� que le transfert des revenus des investissements directs �trangers (IDE) a enregistr�, pour l�ann�e 2010 et comparativement � l�ann�e qui a pr�c�d�, un recul de 1 milliard de dollars. Sofiane A�t-Iflis Alger (Le Soir) - Ce recul, appr�ci� comme un param�tre positif, est la r�sultante des mesures prises par les autorit�s du pays pour endiguer le flux des transferts un moment devenu inqui�tant. D�entre ces mesures, l�on peut citer l�obligation faite aux entreprises �trang�res de r�investir en Alg�rie. Cela not�, le gouverneur de la Banque d�Alg�rie a d�taill� l��tat de la finance nationale. Ainsi, il a fait part d�un exc�dent de 6 milliards de dollars du compte courant ext�rieur pour l�ann�e 2010, ceci alors que le 1er semestre 2009 s��tait sold� par un d�ficit de l�ordre de 2,47 milliards de dollars. La hausse substantielle du prix du baril de p�trole sur les march�s mondiaux y est pour l�essentiel dans cette performance. Le cours du brent s�est stabilis� en moyenne autour des 80,15 dollars en 2010, contre, a not� Leksaci, 62,26 dollars en 2009. L�ann�e 2010 a connu �galement une forte augmentation des exportations des hydrocarbures, g�n�rant un exc�dent de 18,81 milliards de dollars qui, en 2009, n��tait que de 7,78 milliards de dollars. Les exportations des hydrocarbures sont pass�es de 44,1 milliards de dollars en 2009 � 56,12 milliards de dollars en 2010. Le solde global de la balance des paiements ext�rieurs a atteint 16,41 milliards de dollars dont 10,17 milliards rien que pour le second semestre. Le gouverneur de la Banque d�Alg�rie a indiqu� que le niveau des r�serves de change �quivaut sinon exc�de trois ann�es d�importations et de biens. Ceci alors que la dette ext�rieure totale ne repr�sente plus que 3,5% du PIB. M. Leksaci, �voquant les cr�dits bancaires au profit des entreprises, a indiqu� que le secteur priv� se taille la part du lion avec 50,6%. L�inflation a vu, quant � elle, son taux baisser � 3,9%, alors qu�il �tait de 5,7% en 2009. Une moyenne appr�ciable, a indiqu� Leksaci, en comparaison avec les pays voisins.