Une soixantaine de Bel-Abb�siens rapatri�s de Libye ont, dans la journ�e de lundi dernier, pris d�assaut les abords du si�ge de la wilaya pour exiger la concr�tisation imm�diate des propositions avanc�es lors du sit-in observ� au cours de la semaine derni�re. Les rapatri�s ont exig� des indemnisations suite � leur retour pr�cipit� de Libye qu�un soul�vement embrase depuis pr�s de deux mois. Apr�s une tr�ve de quelques jours, les rapatri�s sont de nouveau mont�s au cr�neau et ont pris d�assaut les abords du si�ge de la wilaya pour r�clamer haut et fort leur indemnisation, des logements, des postes d�emploi pour pouvoir s�ins�rer dans la vie sociale eux qui disent avoir tout abandonn� en Libye pour rentrer en catastrophe en Alg�rie. Les contestataires qui ont d�s leur arriv�e sur le sol alg�rien re�u un don de 5 000 DA de l�Etat demandent maintenant des indemnisations qui leur permettront de trouver un logement pour abriter leurs familles. Quant � l�emploi, le directeur de l�Ansej leur avait, lors du premier sit-in, propos� le montage d�un projet pour les personnes remplissant les conditions, concr�tisable dans un d�lai de trois mois, d�lai que ces derni�res rejettent, exigeant l�acc�l�ration des proc�dures. Renfor�ant leur sit-in, les rapatri�s exigent du concret concernant les promesses et demandent � �tre re�us par M. le wali. Le contestation a �t� encadr�e par un dispositif s�curitaire discret. A. M. Une quarantaine de familles de la ferme Si Salah coupent la route Une quarantaine de familles occupant des habitations pr�caires au niveau de la ferme Si Salah, situ�e � la p�riph�rie de la ville de Sidi-Bel-Abb�s, ont, dans la journ�e de lundi dernier, coup� la route menant du cimeti�re de Sidi-Bel- Abb�s vers le centre-ville pour demander � �tre relog�es � l�exemple des 90 familles du vieux quartier Ka�d-Rabah qui ont �t� recas�es jeudi dernier dans une cit� de 220 logements r�alis�s derni�rement, alors que plus de 100 autres feront l�objet d�un d�m�nagement ult�rieurement, la priorit� ayant �t� donn�e aux bloc B et C menac�s d�effondrement. Ces familles ont exig� la pr�sence du wali. Leur principale revendication : �un toit d�cent�. Les autorit�s locales ont accouru car la rumeur circulait que les manifestants allaient squatter les nouveaux logements, encore vides, de la cit� des 220-Logements destin�s aux habitants du fameux quartier Ka�d-Rabah. 10 personnes repr�sentant les familles en question devaient �tre re�ues par le wali.