La nouvelle orientation imprim�e au secteur et les efforts des responsables du secteur donneront-ils un jour des r�sultats tout du moins proches des normes mondiales de consommation des produits halieutiques qui sont actuellement de l�ordre de 6,5 kilogrammes/an. A l��coute du premier responsable du secteur, le ministre Abdallah Khenafou, ce challenge peut �tre relev�. Le ministre se trouvait � la fin de la semaine derni�re � Annaba dans le cadre d�une visite de travail et d�inspection, afin justement d�encourager ce secteur, qui n�est pas encore arriv� � se d�faire des contraintes, n�es de la conjonction de plusieurs facteurs qui ont la vie dure. Le point qui a retenu l�attention dans cette visite r�side en organisation de la journ�e d��tude r�gionale sur les opportunit�s d�investissement en aquaculture, sous le th�me : �Ensemble pour le d�veloppement de l�aquaculture�, dont l�ouverture a �t� pr�sid�e par M. Khenafou. Elle a rassembl� au niveau de l�amphith��tre flambant neuf de l�Ecole de formation des techniques de p�che et d�aquaculture (EFTPA) d�Annaba une dizaine de wilayas de l�Est, c�ti�res et de l�int�rieur du pays. Des communications de haute facture et des d�bats d�un haut niveau ont marqu� cette rencontre. Ils ont �t� le fait de scientifiques dont des doctorants, des responsables de directions et de pr�sidents de chambres de p�che, d�investisseurs dans le cr�neau de l�aquaculture. Ils ont mis le doigt sur les v�ritables entraves qui freinent le d�veloppement du secteur, en g�n�ral, et de l�aquaculture, en particulier. Des recommandations allant dans le sens du d�veloppement de ce genre d�activit� biotechnologique, en mer, dans des cages flottantes, ou dans des bassins sur la terre ferme, ont �t� adopt�es � la fin des travaux. Elles portent sur la classification des activit�s de l�aquaculture dans le cadre des activit�s � caract�re civil, et insistent sur l�accompagnement des investisseurs dans le domaine de l�aquaculture, sur le renforcement et la relance du programme national de fabrication de l�aliment pour poissons, de l��laboration d�une op�ration d��valuation des projets pr�alablement r�alis�s, de l�encouragement de la cr�ation des bureaux d��tudes sp�cialis�s en aquaculture et agr��s par le minist�re de tutelle, et, enfin, d�inclure l�universit� et les laboratoires sp�cialis�s dans l�encadrement technique des investissements en aquaculture. Dans un point de presse, le ministre a estim� la production halieutique du pays pour l�ann�e 2010 � 700 000 tonnes, chiffre en contradiction avec celui pr�sent� par le pr�sident de la Chambre nationale de p�che qui le situe � environ 180 000 tonnes seulement.