Les nombreux confr�res qui ont effectu�, jeudi dernier, un long p�riple � travers trois wilayas avec le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Bela�z, dans l�attente d�une �ventuelle information qui colle � l�actualit� nationale effervescente, sont rest�s sur leur faim. Les journalistes n�ont pourtant pas manqu� d�insister aupr�s des responsables de la communication qui accompagnaient le ministre pour l�organisation d�un point de presse. Les journalistes ont �t� tout simplement snob�s. Il �tait clair que Tayeb Bela�z ne voulait pas r�pondre � des questions embarrassantes, comme celle concernant la mise � l��cart de son d�partement, pourtant le mieux plac�, pour concr�tiser au plan juridique les r�formes politiques annonc�es par le chef de l�Etat, Abdelaziz Bouteflika. Il y a �galement le dossier Khalifa qui n�avance pas et qu�on a tendance � faire oublier. Les greffiers de justice, de leur c�t�, sont entr�s en gr�ve pour d�noncer les tergiversations de leur tutelle � r�pondre � leurs revendications. Ayant eu vent de ces questions qui circulaient parmi les journalistes qui ont rejoint la d�l�gation, le garde des Sceaux a choisi de les ignorer. Inaugurations Lors de son p�riple � Alger, Blida et Boumerd�s, le ministre de la Justice a visit� un certain nombre d�infrastructure, en chantier, lanc� des projets et inaugur� d�autres. Dans la derni�re �tape de Boumerd�s, o� il a �t� accueilli par le wali, Kamel Abb�s, et le procureur g�n�ral de la cour de Boumerd�s, Boumediene Bacha, le ministre s�est rendu d�abord � Boudouaou-El- Bahri, o� il a pos� la premi�re pierre de l�Ecole nationale des substituts de justice (greffiers et huissiers). Le ministre a cl�tur� sa visite du jour par l�inauguration du nouveau palais de justice dans la ville de Boumerd�s. Ce magnifique palais, construit dans le style arabo-berb�re et dot� de tous les moyens modernes de travail, servira de si�ge de la cour de Boumerd�s. �Ce palais donnera davantage de solennit� � la justice�, nous dira un citoyen qui ajoutera qu��il faut esp�rer que les magistrats qui y travailleront et qui n�ont plus aucune raison de se plaindre ne se contenteront plus d�examiner des affaires, mais de rendre justice�.