Le pr�sident de l�Assembl�e populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, qui a cru utile et de bon aloi d�instituer une commission d�enqu�te parlementaire sur l�affaire dite d�sormais de �l�huile et du sucre� qui aurait �t� � l�origine des �meutes du d�but de l�ann�e, ne voit pas les groupes parlementaires enfourcher son initiative comme des moutons de Panurge. Le Front national alg�rien (FNA), sollicit� pour y prendre part, lui poste, en retour, de pertinentes remarques. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Auteur, d�j�, de l�initiative audacieuse de suspendre sa participation aux pl�ni�re de l�Assembl�e au moment o� elle s�appr�tait � d�battre du projet du code communal, le Front national alg�rien r�cidive par un avertissement sur le risque de voir la commission d�enqu�te parlementaire sur �l�huile et le sucre� �pouser les contours du r�glement de comptes. Un avertissement que le groupe parlementaire du parti a not� dans sa r�ponse le 27 avril dernier � la sollicitation du pr�sident de l�APN qui l�a invit� � int�grer ladite commission d�enqu�te. Si le groupe parlementaire du FNA y a exprim� une adh�sion de principe � l�initiative, il ne reste pas moins qu�il est rest� sur ses gardes quant aux tenants et aboutissants de cette enqu�te. �Si cette commission d�enqu�te permet au Parlement d�exercer ses missions de contr�le, il reste qu�il faut imp�rativement distinguer entre la lutte contre la corruption et les r�glements de comptes�, avertit le groupe parlementaire du FNA. La repr�sentation parlementaire du parti de Moussa Touati n�est pas rest�e sans rappeler que la lutte contre la corruption est une op�ration permanente et doit englober tous les dossiers concern�s, alors que le r�glement de comptes est une op�ration ponctuelle que le pouvoir ainsi que certains centres de d�cision ont eu d�j� � utiliser pour neutraliser leurs adversaires. Cela not�, le groupe parlementaire du FNA a inform� Ziari de sa disponibilit� � faire partie d�une commission parlementaire permanente qui se penchera sur tous les dossiers de corruption et qui les traitera sur un pied d��galit�. �On est convaincu, monsieur le pr�sident, que l�enqu�te sur �l�huile et le sucre� mettra en �vidence d�innombrables violations de la loi et de la Constitution, mais quel impact aura-t-elle face � la dissolution des entreprises publiques et le dossier Sonatrach, �tant donn� que les hydrocarbures repr�sentent 95% des recettes nationales ?�, �crit le groupe parlementaire du FNA, avant de s�interroger sur le d�sint�r�t du Parlement relativement � ces dossiers. �Qu�en est-il de l�affaire Khalifa, de celle des faux billets de banque et, encore, celle des fonds sp�ciaux ? Et le dossier relatif � l�effacement des dettes ? Qui en a b�n�fici� ?� Pertinentes remarques.