Le coordinateur national du Parti pour la la�cit� et la d�mocratie estime que le changement politique en Alg�rie est aujourd�hui in�luctable. Moulay Chentouf craint qu�un changement dans la violence ne conduise � la division de l�Alg�rie. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le Parti pour la la�cit� et la d�mocratie, h�ritier du Mouvement d�mocratique et social de El Hachemi Ch�rif, appelle � mettre un terme au processus de r�forme engag� par les pouvoirs publics. �En 1991, nous appelions d�j� non pas � l�arr�t du processus �lectoral mais � l�annulation pure et simple des �lections l�gislatives pour faire barrage au FIS. Aujourd�hui, nous exigeons l�arr�t de processus de r�formes politiques afin d��viter une explosion de l�Alg�rie�, a affirm�, hier, le coordinateur national du PLD lors d�une conf�rence de presse anim�e au si�ge du quotidien El Watan. Moulay Chentouf estime que ce changement ne peut �tre men� par des personnes qui repr�sentent le syst�me. �Des personnes comme Khaled Nezzar, Mokdad Sifi ou encore Zohra Drif ont fait des propositions qui ressemblent aux n�tres. Mais ces gens veulent appliquer ces r�formes et cela est inacceptable�, a soulign� Chentouf. Le coordinateur du PLD propose d�initier une conf�rence nationale qui aura � d�signer la composante d�un Conseil r�publicain de transition (CRT). �Nous appelons toutes les forces politiques � participer � cette conf�rence qui signera l�acte de naissance d�un Etat d�mocratique et r�publicain.� Les partis islamistes seront-ils convi�s � cette rencontre ? �Non�, r�pond Chentouf, car les islamistes s�opposent au principe de l�av�nement d�un Etat la�que. �Nous savons tous aujourd�hui que l�Alg�rie ne peut se tenir en dehors de la dynamique � laquelle nous assistons dans le reste du monde. Le changement est in�luctable. Mais si ce changement ne se d�roule pas dans un cadre pacifique, il se fera dans la violence. Il y aura alors un r�el risque de division de l�Alg�rie au m�me titre que la Libye. Il existe des probl�mes s�rieux en Kabylie ou dans certaines r�gions du sud du pays. La menace est r�elle�, a insist� le coordinateur du Parti pour la la�cit� et la d�mocratie.