Un secteur de la sant� �malade�, dot� d�infrastructures � r�nover, de moyens humains et mat�riels � renforcer et d��tablissements � r�gulariser. Un EPH de Skikda toujours sans statut, un centre de formation professionnelle � Azzaba construit en 1986, et un foyer pour personnes �g�es de Skikda datant de l��poque coloniale � r�nover en urgence, ce sont, entre autres, les points noirs relev�s par la commission parlementaire de la sant�, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle, en visite mercredi. La d�marche s�inscrit dans le cadre des missions routini�res de la commission, qui saisit l�occasion du vide parlementaire pour effectuer des sorties sur terrain. Pr�sid�e par Kouadria Abdelkader Belkacem et compos�e de 9 membres : 4 du FLN, 3 du MSP et 2 du RND accompagn�s du protocole de l�APN, la commission a cibl� les communes de Azzaba, Skikda et Tamalous. Les partis du RCD et du PT, bien que repr�sent�s en son sein, ont d�cid� de boycotter la visite. La premi�re halte fut Azzaba, une des grandes da�ras de la wilaya. Le centre de formation professionnelle, l�agence de l�AWEM, l�EPH et le centre psychop�dagogique ont �t� les points visit�s. Les priorit�s d�finies r�sidaient dans l�urgence de lancer un nouveau centre, l�actuel �tant d�pass� : il a �t� �rig� en 1986 ; d�affecter les locaux de l�agence vers les anciens locaux de la DEI � la rue du 1er-Novembre et de d�m�nager les dortoirs du centre psychop�dagogique vers l�ancienne cr�che abandonn�e � la Cnas de Azzaba. Au niveau de l��tablissement public hospitalier, la situation est peu reluisante. Le service d�h�modialyse est devenu trop exigu pour contenir les malades. Ces derniers, faute de moyens humains et mat�riels comme le manque flagrant de g�n�rateurs, font face aux �prouvants d�placements vers Skikda. Il y a aussi la n�cessit� pressante de r�server une nouvelle structure pour les urgences m�dicochirurgicales, l�activit� y est intense et demeure disproportionn�e aux moyens mis en place. A Skikda, apr�s avoir �t� re�u par le wali, tous �taient unanimes pour dire qu�au plan sant�, Skikda est class�e derni�re � l��chelle nationale : disposer d�un seul scanner, toujours en panne, est r�v�lateur. La d�l�gation s�est ensuite dirig�e vers les deux h�pitaux de la ville et le foyer pour personnes �g�es et handicap�es. A l��tablissement hospitalier, un paradoxe de taille : une imposante infrastructure � toujours sans statut � dot�e de mat�riels sophistiqu�s, mais toujours emball�s, par manque de sp�cialistes et de param�dicaux. Le personnel a � juste titre insist� sur le renforcement en m�decins sp�cialistes � l�h�pital tourne � 20% de ses capacit�s � tel un orthop�diste. Les visiteurs ont relev�, au niveau du FPAH, un danger de mort pour les pensionnaires du fait du risque d�effondrement de la b�tisse. La r�novation est en cours, ont-ils appris. Cap vers Tamalous. La demande est r�currente quant � la cr�ation d�un service de chirurgie au niveau de l��tablissement public hospitalier, dot� logiquement d�un bloc op�ratoire pour r�pondre aux besoins pressants en la mati�re. A Oum Toub, da�ra et en m�me temps commune, la d�solation de la commission fut plus grande. L�unique polyclinique, pour ne pas dire plut�t une salle de soins d�su�te, est dans un �tat qui a exig� le lancement de projet de r�novation sur le budget de fonctionnement de l�EPSP de A�n Kechra dont elle d�pend. Dans la m�me r�gion, parmi les propositions de la DSP, on peut citer l�inscription d�un EPSP et d�une polyclinique. Le wali a m�me formul� le v�u de r�aliser un h�pital de 60 lits. Il y a eu �galement la proposition, toujours �manant de la DSP, de doter la wilaya de 5 scanners. La balle est � pr�sent dans le camp du minist�re.