Les participants aux premi�res assises nationales de l�urbanisme se sont trac� une feuille de route impliquant toute la cha�ne des intervenants, en attendant l��laboration d�un code national Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Les dysfonctionnements, les errements av�r�s en mati�re d�urbanisme et d�am�nagement du territoire n�existeront-ils plus ? Un v�u pieux ? Les participants, plus de mille d�l�gu�s, aux premi�res assises nationales de l�urbanisme, ouvertes dimanche au Palais des nations (Club-des- Pins) et cl�tur�es hier, l�esp�rent n�anmoins. En ce sens, ils se sont trac� une feuille de route, traduite dans des actions � court, moyen et long terme et impliquant tous les acteurs institutionnels, �conomiques et associatifs, voire l�ensemble de la soci�t�. Des recommandations, au nombre d�une quarantaine, ont �t�, en effet, formul�es et adopt�es dans quatre ateliers th�matiques portant sur la coh�rence urbaine comme outil de la qualit� du cadre b�ti, la r�g�n�ration urbaine comme outil de revalorisation des fonctions urbaines, l�am�nagement rural int�gr� et l�adaptation de la r�glementation. Entre autres recommandations, les participants ont soulev� la n�cessit� d�une pluridisciplinarit� dans la r�daction des cahiers des charges, une meilleure prise en charge de l�espace public dans la r�glementation, un sch�ma d�am�nagement rural et urbain davantage coh�rent. En ce sens, il est question de d�velopper des p�les urbains int�gr�s. Mais aussi d�assurer une meilleure implication des architectes et urbanistes notamment. Voire la r�vision des instruments d�urbanisme et d�am�nagement (plans directeurs d�am�nagement, plans d�occupation des sols�). Ces recommandations, qui compl�tent celles adopt�es pr�c�demment lors de trois assises r�gionales, seront ensuite trait�es par une commission habilit�e. Un programme de travail sectoriel est ainsi attendu, en attendant l��laboration d�un code national de l�urbanisme notamment. Un objectif r�alisable, � charge cependant d�une bonne mise en �uvre. Or, un d�ficit de communication entre les divers intervenants et notamment les institutionnels et les citoyens existe. C�est ce que le ministre de l�Habitat et de l�Urbanisme a laiss� entendre � l�issue de la cl�ture de ces assises. Dans la mesure, selon Noureddine Moussa, o� toute la soci�t� est concern�e par la r�sorption de ces lacunes. Or, des dispositifs incitatifs ont �t� d�velopp�s (dans le domaine de la r�habilitation du vieux b�ti ou ach�vement des constructions) sans faire toutefois l�objet d�une bonne communication. Autre condition, une bonne mobilisation des moyens de r�alisation et un management efficient. Ce qui reste loin d��tre �vident, �un point faible�, dira Noureddine Moussa, dans la mesure o� le nombre d�entreprises qualifi�es reste encore insuffisant. Et cela m�me si le secteur s�est dot� d�une nouvelle configuration institutionnelle pour la gestion des projets et dans le contr�le, et que des mesures favorables aux entreprises sont � l��uvre, nonobstant la complexit� des cahiers des charges.