Les deux jours de d�brayage initi�s par le CNSC (Conseil national du secteur des communes) a pris fin hier. Le syndicat reviendra � la charge d�s la semaine prochaine. Deux formules sont � l��tude : soit organiser un rassemblement soit une grande marche � la capitale. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Pas de r�pit pour les communaux. Apr�s avoir observ� deux jours de gr�ve mardi et mercredi, avec un taux de suivi de plus de 80%, le Conseil national du secteur des communes compte hausser le ton. Le bureau du conseil national du CNSC, qui menace de d�clencher une gr�ve illimit�e, se r�unira, au d�but de la semaine, pour d�cider des mesures d�accompagnement de son mouvement. Selon M. Ali Yahia, repr�sentant des communaux, deux options seront � l��tude : soit organiser un sit-in soit une grande marche dans la capitale. Le CNSC n�a pas r�ussi � tenir un rassemblement, hier, � Alger, a soulign� le syndicaliste qui a rappel� que dans d�autres wilayas du pays, notamment Bouira, B�ja�a, B�char, Tizi- Ouzou, les communaux ont r�ussi � organiser des sit-in. Selon M. Ali Yahia, la tutelle n�a affich� aucune volont� de prendre en charge la plate-forme des revendications des travailleurs. �C�est notre sixi�me mouvement de gr�ve depuis l�ann�e derni�re et le ministre de l�Int�rieur est toujours indiff�rent � nos dol�ances. Les portes du dialogue sont ferm�es et aucune sortie de crise n�est envisag�e�, a-t-il d�nonc�. Cette attitude est loin de d�moraliser les travailleurs qui comptent maintenir la pression jusqu�� satisfaction de leurs dol�ances. Le conseil national du CNSC demande � participer � l��laboration du r�gime indemnitaire et la promulgation d'un statut particulier des communaux. Outre l�abrogation de l�article 87 bis de la loi 90/11 qui bloque l�augmentation du SNMG, le CNSC revendique le maintien du r�gime de la retraite sans condition d��ge, la permanisation des travailleurs contractuels qui repr�sentent pas moins de 20 % des effectifs des travailleurs des APC, le respect des libert�s syndicales, le droit de gr�ve ainsi que la r�habilitation de tous les syndicalistes suspendus arbitrairement de leurs postes.