Au deuxième jour de la grève cyclique amorcée par le Conseil national du secteur des communes (CNSC), affilié au syndicat national autonome des professionnels de l'administration publique (Snapap), la paralysie des services communaux a atteint un taux de 75% sur l'ensemble du territoire national. Un taux qui a connu des records allant de 90% et plus dans quelques wilayas à l'instar de Sétif, Béjaïa, Bouira, Tizi Ouzou, Sidi Bel Abbès… etc. Ainsi, les communaux ont observé hier des rassemblements à travers toutes les wilayas du pays pour «sensibiliser les travailleurs», indiquera le secrétaire général du syndicat, Ali Yahia. Notre interlocuteur n'ira pas sans condamner l'attitude des pouvoirs publics «qui persistent à ignorer notre mouvement et par la même, nos revendications, en affichant un total mutisme». C'est ainsi que le syndicat a décidé de recourir à «une action centrale au niveau d'Alger qui interviendra dans les prochains jours», une action qui verra la tenue d'un rassemblement national devant le siège du Premier ministère. Cette sixième grève des communaux qui intervient en l'espace de quatorze mois entame une série de débrayages de deux jours, tous les mardis et mercredis. Une démarche que les communaux ont décidé de pérenniser dans le temps jusqu'à satisfaction de l'ensemble de leurs revendications.