D�cid�ment, les emplois d�attente restent l�ultime moyen pour les jeunes en qu�te de travail, c�est du moins ce que r�v�lent les chiffres des diff�rents organismes charg�s d�insertion professionnelle dont la direction de wilaya de l�action sociale. Elle qui g�re une panoplie de dispositifs outre ceux de cr�ation de petites entreprises tels le �tuphimo� et �Blanche Alg�rie� a subi depuis le d�but de l�ann�e en cours un afflux consid�rable de postulants toute cat�gorie confondue. Pratiquement, tous les ch�meurs que ce soit des dipl�m�s universitaires et des centres de formation ou les sans-qualification s�agglutinent � longueur de journ�e devant le si�ge de la DAS dans l�espoir de d�crocher le fameux contrat. Une situation frisant l�ing�rable face au d�s�quilibre flagrant entre le nombre de dossiers d�pos�s et la disponibilit� des postes jug�e en-de�a des besoins. En effet, selon un bilan rendu public par les services de l�action sociale de la wilaya de Tiaret, les b�n�ficiaires des postes d�emploi a atteint durant le premier semestre en cours pas moins de 7 530. Ces derniers ont �t� r�partis en fonction des formules en vigueur � savoir le contrat formation insertion (CFI), permettant aux jeunes de percevoir une indemnit� de 12 000 DA contre une activit� d�utilit� publique d�une dur�e de six mois renouvelable une fois, ciblant entre autres les secteurs de l�environnement, des travaux publics et de l�urbanisme. Ce dispositif a permis le placement de quelques 1 916 ch�meurs, comme l�atteste la m�me situation. S�agissant du contrat d�insertion professionnelle (CIP) destin� principalement � l�administration publique ou priv�e, il s��tale en sur trois ann�es avec une indemnit� allant jusqu�� 8 400 DA. Ce dispositif se taille la part du lion selon les chiffres d�voil�s par la DAS puisqu�ils font �tat de 4 474 postes d�j� pourvus. Pour ce qui est de l�aide � l�insertion sociale (DAIS), un dispositif qui s�apparente � l�ancienne formule du filet social, elle a vu le nombre de ses b�n�ficiaires augmenter � 900 pour une ann�e renouvelable contre une mensualit� de 6 000 DA. Dans le m�me sillage, 240 ex-d�tenus ont �galement acc�d� � cette formule en vertu d�une convention sign� en mars dernier entre les minist�res de la Solidarit� et de la justice. Quoi qu�il en soit, et en d�pit des placements effectu�s par l�ensemble des services charg�s de l�emploi, la demande demeure toujours croissante, ce qui devrait pousser les pouvoirs publics centraux � revoir � la hausse les quotas en tenant compte des crit�res et des sp�cificit�s de chaque r�gion.