Le pr�sident de la FAF r�pond � ses d�tracteurs, ceux qui, au lendemain de l�humiliation de Marrakech sont mont�s au cr�neau pour d�noncer la cavalcade dans laquelle baigne la f�d�ration dirig�e par Mohamed Raouraoua. Dans une rencontre avec des journalistes pr�sents � l�assembl�e g�n�rale extraordinaire de la FAF, le premier responsable de la f�d�ration a tenu � faire des rappels � ceux qui veulent oublier l��pop�e �crite par les Verts avant et apr�s Omdourman. �Certains ont la m�moire courte et ont oubli� que c'est cette m�me �quipe qui a conduit l'Alg�rie au Mondial- 2010 et en demi-finales de la CAN-2010�, a-t-il soulign�. Il a pr�cis� que �dans le football, il est normal que le niveau d'une �quipe baisse apr�s avoir particip� � une comp�tition de haut niveau�. Soit. La performance des troupes de Sa�dane �tait telle que les Alg�riens r�vaient d�une cons�cration � Luanda, en phase finale de la CAN, puis d�un parcours autrement plus pimpant lors du Mondial sud-africain. Le r�ve s�est envol� et le cauchemar s�est install�. �Un drame� qui a ses raisons. L�instabilit� du staff technique, celle des joueurs s�lectionn�s mais aussi une organisation qui laissait � d�sirer. Cette nouvelle donne rel�ve de la responsabilit� de la f�d�ration. Accul�e, cette derni�re a toujours cherch� et trouv� une parade pour s�extirper des crises qui secouaient la s�lection, le football alg�rien dans son ensemble. Comme d�annoncer une �grosse pointure� pour finalement ramasser une paire de claquette. Aujourd�hui, la FAF et son pr�sident demandent aux Alg�riens qui ne vivent que pour le football de la patience et de l�aide aux autorit�s publiques. �Nous avons besoin de confiance et de l'aide de tous. Apr�s la d�faite face au Maroc (4-0 dans les �liminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2012), on aurait dit que le football s'est arr�t�. Dans le sport, il faut accepter la d�faite�, explique Mohamed Raouraoua qui semble reprendre le �service� pour lancer ses offensives. Aussi, il �pinglera ceux qui pensent que le produit local (joueurs et entra�neurs) n�a pas de cr�dit, n�est plus solvable. �Nous ne pouvons pas construire une �quipe nationale avec les joueurs locaux, alors que ceux �voluant � l'�tranger ne sont pas forc�ment des vedettes dans leurs clubs et ne sont pas class�s parmi les meilleurs joueurs africains en Europe. Il faut, donc, se contenter de ce qu'on a. Malgr� cela, ces joueurs font tout leur possible et nous les remercions�, a-t-il assen�. Le propos s�adresse � quelques plumes qui avaient os� critiquer la d�marche, mais �galement au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui se demandait � l�occasion d�une �mission de d�bats � l�ENTV, pourquoi les responsables du football en Alg�rie ne faisaient pas assez confiance � la main-d��uvre alg�rienne, laissant entendre que l�Etat ne solliciterait plus, d�sormais, le contribuable pour financer les coop�rants pay�s rubis sur l�ongle et monnaie forte � l�image du Bosniaque Vahid Halilhodzic. De cette r�action, le patron de la FAF qui avait temp�r� sa r�ponse, quelques jours apr�s �la sentence d�Ouyahia�, en estimant que le Premier ministre avait le droit de donner son avis, a mis en place sa nouvelle rampe de lancement, pour venir r�clamer de la patience et demander de l�aide. Ce qui n�est pas normal pour quelqu�un qui pense que la baisse du r�gime d�une �quipe est normale au lendemain d�une comp�tition importante. Lui qui a pass� toutes les �preuves pour si�ger aux c�t�s de Sepp Blatter sans subir le moindre couac.