D�cid�ment, l�attribution des logements n�en finit pas de susciter le m�contentement des citoyens dans la wilaya de Tiaret. En effet, la fin de semaine derni�re a �t� marqu�e par plusieurs mouvements de protestation observ�s par des groupes de jeunes visiblement furieux apr�s l�affichage des listes des b�n�ficiaires. Mercredi dernier, plus d�une centaine de personnes dont des femmes qui se disent natives de Tiaret se sont regroup�es aux alentours du si�ge de la da�ra pour contester le recasement des quelques 600 familles bas�es auparavant � Za�roura et au centre de transit de Karmane. Selon les m�contents, �la majorit� �crasante de ces b�n�ficiaires sont venus d�ailleurs et n�ont pas la priorit� et ce, au d�triment des vrais n�cessiteux qui attendent depuis des ann�es�. �Ce quota destin� au relogement des sinistr�s amoindrit nos chances de pr�tendre � un logement social�, crie un citoyen, la quarantaine pass�e. De son c�t�, le secr�taire g�n�ral de la wilaya devait pr�ciser sur les ondes de la radio locale que ces logements sont inscrits dans le cadre d�un programme sp�cial destin� � l��radication des bidonvilles qui prolif�rent � travers plusieurs communes. Les protestataires ont carr�ment assi�g� le si�ge de la da�ra jusqu�� une heure tardive de la soir�e de mercredi dernier, en bloquant les rues � l�aide de bennes � ordures mais sans pour autant commettre des d�lits notables. D�autres se sont fermement cramponn�s au grillage ceinturant l�administration, scandant des slogans d�non�ant l�injustice et la marginalisation. �A vous de v�rifier les noms que comportent les listes pour s�assurer qu�ils viennent d�autres r�gions�, s�adresse un m�content aux journalistes. Il faut dire que la pr�sence renforc�e des services de s�curit� � l�entr�e du si�ge de la da�ra a �t� pour beaucoup dans le maintien de l�ordre. Les policiers sont m�me entr�s en n�gociation avec les contestataires pour les raisonner, a-t-on constat� sur place. Le lendemain, ces m�mes m�contents ont poursuivi leur mouvement devant le si�ge de la wilaya dans l�espoir d��tre re�us par le wali. Parall�lement, la localit� de Mahdia, 40 km � l�est du chef-lieu de wilaya, a �t� le th��tre durant les trois derniers jours, d�une vague de protestation contre la distribution des 116 logements sociaux, laquelle n�a pas �t� sans �d�plaire� aux postulants mais aussi aux intrus qui se sont introduits parmi la foule pour tenter de semer le d�sordre. Certains s�en sont pris au chef de da�ra en encerclant son domicile, alors que d�autres se sont agglutin�s devant le commissariat pour exiger le rel�chement des leurs arr�t�s pour trouble � l�ordre public. L�on apprend aussi que des jeunes n�ont pas h�sit� � barrer la route � l�entr�e de la ville, contraignant les automobilistes � rebrousser chemin. La situation est revenue � la normale suite � l�intervention des services de s�curit� venus en renfort. Dans le m�me sillage, la commune de Takhmert, distante de quelque 70 km de Tiaret, n�a pas �t� �pargn�e par cette vague de contestation incitant des dizaines de citoyens m�contents � fermer le si�ge de la mairie et observer un sit-in devant l�entr�e principale exigeant l�annulation des 50 logements attribu�s. Mourad Benameur Immol� par le feu, un jeune �vacu� vers le CHU d�Oran Le jeune qui s�est immol� par le feu la semaine derni�re � Za�roura, un quartier p�riph�rique de Tiaret a �t� �vacu� en urgence avant-hier vers le CHU d�Oran suite � la d�gradation de son �tat (br�lures au 3e degr�), apprend-on de sources s�res. Le jeune, �g� de 38 ans, avait tent� de mettre fin � ses jours en aspergeant son corps d�essence avant d�y mettre le feu au moment o� les autorit�s proc�daient au relogement des familles sinistr�es dudit quartier. Ce dernier avait agi de la sorte car n'ayant pas b�n�fici� de cette op�ration qui a touch� dans sa globalit� quelque 585 personnes. M.B. Mort suspecte d�une v�t�rinaire Une jeune femme, �g�e de 45 ans, a �t� trouv�e morte vendredi dernier en fin d�apr�s-midi dans son domicile situ� � Tiaret, a-t-on appris de sources hospitali�res. Le corps de la victime avait �t� d�couvert sans vie avec des traces de violence au niveau du cou et de la clavicule, ce qui �carte par cons�quent la piste d�une mort naturelle. Une autopsie devait �tre effectu�e le lendemain sur la d�pouille par le m�decin l�giste de l�h�pital Youssef-Damardji. De son c�t�, la police judiciaire a ouvert une enqu�te pour �lucider les circonstance r�elles de cette mort...