Dans l�article que vous avez consacr� � la reprise des vols d�Air Alg�rie, paru dans votre journal du samedi 16 juillet, Hammamouche Yacine, au cours de son entretien sur les raisons de la derni�re gr�ve du PNC qu�il avait initi�, n�a trouv� d�autres arguments que de me citer nomm�ment. Arguant de mon droit de r�ponse, je vous prie de publier cette mise au point. Il est, parfaitement, vrai que les r�ponses avanc�es par Hammamouche sur les raisons de sa derni�re gr�ve du PNC ne sont pas du tout convaincantes du bienfond� de cet arr�t de travail sauvage, eu �gard aux intol�rables d�sagr�ments inflig�s, quatre jours durant, � nos passagers (� qui je pr�sente mes plus sinc�res excuses) et aux cons�quences incalculables pour, d�une part, la compagnie Air Alg�rie et d�autre part pour le corps du personnel navigant commercial tout entier. Pour avoir eu en formation l�ensemble du PNC, y compris, bien s�r, Hammamouche, avant de diriger ce corps jusqu�au 5 avril 2011 (suite � ma d�mission du poste de sous-directeur du PNC) je peux, aujourd�hui, mieux que quiconque, apporter des �l�ments de r�ponse aux questions que l�on se pose sur les raisons essentielles de cette gr�ve ill�gale � plus d�un titre. En effet, comment justifier cette grave crise au moment o� la compagnie accorde une augmentation de 20% � l�ensemble du personnel (ce qui se traduit pour le PNC � une augmentation situ�e dans une fourchette de 10 000 � 19 000 DA mensuellement), et o� celle-ci, dans le cadre d�une commission de n�gociations en place depuis juin, accepte de discuter et les salaires du PNC et les trois autres points de revendication, � savoir une direction du PNC, le r�gime de travail et les conditions socioprofessionnels. Quatre points, auxquels j�adh�re pleinement. Mais c�est la d�marche de Hammamouche pour les obtenir que je refuse. Et les raisons de mon refus se trouvent consign�es dans le pass� de cet homme, que je vais exposer succinctement et dont vous pouvez v�rifier chaque d�tail. Hammamouche est un homme au caract�re essentiellement bas� sur des actes spontan�s et irr�fl�chis. Sa vision du monde tient toujours de l��motion et du rapport de force. Un comportement binaire qui ne lui fait pas toujours mesurer les cons�quences des d�cisions qu�il prend. Et toute l�histoire de ce monsieur nous l�indique. C�est ce comportement irr�fl�chi qui lui a valu, dans le pass�, d��tre chass� du syndicat UGTA ! C�est, toujours, ce comportement irr�fl�chi r�current qui lui avait valu d��tre licenci� d�Air Alg�rie ! Puis de Khalifa o� il �tait all� ruminer sa ranc�ur et sa haine d�Air Alg�rie, avant de revenir � Air Alg�rie. C�est toujours ce besoin morbide de reconnaissance et d�affirmation de soi, quel qu�en soit le prix, qui lui a valu plusieurs probl�mes avec des coll�gues PNC et pilotes. Ayant compris que pour r�gler ses comptes avec l�entreprise qui ne l�avait pas promu CCP en 2009, il avait besoin du cadre l�gal qu�offre un syndicat, c�est, encore et toujours, ce comportement dont il fit preuve, en 2010, pour entrer en conflit ouvert avec les fondateurs du syndicat autonome PNC, avant d�en �tre forc� de d�missionner� devant la cour d�un tribunal, en juin 2011. Son ambition compromise exacerba sa haine contre Air Alg�rie et il profita de l�absence d�une autorit� r�elle du commandement PNC (qu�il mit, d�ailleurs, sous l��teignoir) pour que sous couvert de �d�l�gu� des travailleurs� il initia la gr�ve, r�ussie � 100%, rappelons-le, du 15 juin dernier. Se glorifiant, apr�s coup, aupr�s de la corporation PNC, d�avoir fait tomber le P-dg et que rien ne pouvait plus l�arr�ter ! Devant le danger r�el qu�il repr�sente, lui et ses relais qu�il a �form� � Khalifa, et, surtout, l�imminence d�une nouvelle gr�ve, je ne pouvais rester en retrait. Ma conscience, mes devoirs envers Air Alg�rie, ceux envers la corporation PNC que je connais mieux que personne et mes obligations envers ce qui nous reste comme client�le m�ont contraint la veille de la gr�ve � proposer mes services � la direction des op�rations a�riennes. Mon but �tait de r�unir le minimum de PNC susceptible d�assurer � la compagnie Air Alg�rie un service minimum qui se traduisit par 13 vols internationaux r�alis�s d�s les premi�res heures de la gr�ve. Ce qui avait permis � la DG de trouver des avions � affr�ter pour les jours suivants, sinon le chaos engendr� par Hammamouche Yacine aurait �t�, encore plus grand. Aujourd�hui, je d�clare, en toute connaissance de cause, que le PNC d�Air Alg�rie a �t� profond�ment induit en erreur par cet homme et ses relais. A ce titre, j�appelle, de tous mes v�ux, le Personnel navigant commercial � d�noncer Hammamouche et sa garde pr�torienne pour le mal qu�ils ont occasionn� � nos passagers et � Air Alg�rie. J�appelle, aussi, tous les PNC � ne pas c�der au mensonge �rig� en politique de d�stabilisation. J�appelle les PNC � refuser le diktat qu�il est en train de leur imposer sur son site et la terreur qu�il fait r�gner sur le terrain. Je dis � l�ensemble du PNC affect� par cette tourmente que nous saurons d�passer, que moi Alioua Abdelwahab, connu pour mon engagement dans les moments difficiles, demeure � leur c�t� et toujours au service de la Compagnie Air Alg�rie !