C�est dans le cadre des accords bilat�raux arr�t�s et sign�s lors de la tenue de la haute commission mixte entre l�Alg�rie et l�Afrique du Sud qu�une conf�rence conjointe de haut niveau scientifique a eu lieu du 26 au 28 juillet � l�Unit� de d�veloppement de l��nergie solaire de Bou-Isma�l (UDES) et au si�ge de la Direction g�n�rale de la recherche scientifique et du d�veloppement technologique sis au T�lemly (DGRSDT). Dans son allocution d�ouverture et de bienvenue, le professeur Hafidh Ourag, directeur g�n�ral � la DGRSDT, a mis l�accent sur ce partenariat Afrique- Afrique et le haut niveau d��changes technologiques qui pr�vaut entre ces deux pays. Le professeur Hafidh Ourag rappellera dans son allocution que 200 millions de dollars sont consacr�s au lancement de 10 projets allant de la fabrication des nano-mat�riaux et la nano-technologie, la biotechnologie, les lasers, l�agriculture, l��nergie et l�eau. Toujours dans le cadre de cette coop�ration, le directeur g�n�ral de l�UDES nous expliquera que c�est dans le cadre du renforcement de la coop�ration bilat�rale Alg�rie- Afrique du Sud et conform�ment aux accords bilat�raux arr�t�s lors de la tenue de la haute commission mixte que cette conf�rence conjointe regroupant des responsables des structures de recherche ainsi que des experts scientifiques alg�riens et sud-africains sont regroup�s � Bou-Isma�l. On nous a pr�cis�, en outre, que cette rencontre a pour but de valider le financement des projets de recherche mixtes retenus et de d�finir la programmation des activit�s et des �changes de chercheurs pour la p�riode 2012-2015. Le professeur Hafidh Ourag, directeur g�n�ral � la DGRSDT, a pr�cis� au cours d�un point de presse que pour le financement de ces 10 projets, l�Alg�rie a particip� financi�rement � hauteur de 100 millions de dollars au m�me titre que l�apport de l�Afrique du Sud. S�agissant de la situation de la recherche scientifique en Alg�rie, le professeur Hafidh Ourag a d�clar� que l�Alg�rie compte pr�s de 18 000 chercheurs r�partis � travers 1 000 laboratoires de recherche implant�s dans 36 universit�s alg�riennes. Toujours selon notre interlocuteur, la moyenne mondiale est de 2 200 chercheurs pour un million d�habitants. Or l�Alg�rie se trouve en de�� de cette norme avec moins de 1 000 chercheurs pour un million d�habitants. Expliquant les raisons de ce d�ficit en chercheurs, le professeur Hafidh Ourag identifiera le mal en mettant � l�index le syst�me classique doctoral qui a handicap� l�acc�s au syst�me doctoral contrairement � nos voisins tunisiens qui ont compris tr�s t�t le b�n�fice � tirer du syst�me LMD. L�Alg�rie en optant r�cemment pour le syst�me LMD va accro�tre le nombre de doctorant et partant, l�acc�s � la recherche ne sera que plus renforc�. L�ambassadeur d�Afrique du Sud, Son Excellence J. Kotane, pr�sent � cette c�r�monie dira qu� : �En mati�re scientifique et de recherche, l�Afrique du Sud et l�Alg�rie sont appel�es � jouer un r�le majeur sur la sc�ne mondiale et africaine.�