Une fillette de dix ans a �t� piqu�e par un scorpion � ha� El-Bordj, un quartier populeux de la ville. Admise aux UMC de l�h�pital, elle succombera peu apr�s son admission. A chaque arriv�e des grandes chaleurs, le scorpion androctonus australis hector, de la famille des arachnides, un animal de quelques centim�tres de long, son poids n�exc�dant pas les 22 g, provoque l�inqui�tude chez les populations des villages et des p�riph�ries des centres urbains. Le caract�re sp�cifique de la r�gion et le climat chaud et sec favorisent la prolif�ration du scorpion. Durant chaque �t�, on enregistre un nombre assez important de piq�res de scorpion entra�nant dans certains cas la mort. Les services de la pr�vention de la wilaya d�nombrent chaque ann�e entre 800 et 1 000 personnes piqu�es. Les victimes sont le plus souvent des enfants. Dans les zones rurales, les piq�res sont trait�es par incision de la plaie, aspersion d�insecticide ou de gaz butane la zone piqu�e, ou encore par application de la plante remth, une plante m�dicinale connue dans la r�gion et utilis�e en pansement. D�autres ont recours aux tolbas comme c�est le cas des habitants de la commune de Tiout, o�, nous dit-on, 90% des envenim�s ont recours � cette m�thode. Le scorpion de A�n-Sefra et Tiout, de couleur jaune clair, est tr�s dangereux, son venin se propage vite. Auparavant, la lutte anti-scorpion se faisait par des �quipes de ramassage pour chaque quartier, et l�op�ration donnait de bons r�sultats. La participation du citoyen un grand r�le, car le scorpion fait son g�te dans les amas de pierres, les d�chets, les d�tritus abandonn�s, etc. Le manque d��clairage dans certains endroits favorise aussi la mobilit� du scorpion qui s�infiltre et trouve refuge dans les maisons v�tustes et d�munies de cr�pissage. La pr�vention demeure primordiale pour �pargner des vies humaines.