Le projet de r�alisation d�un r�seau national de march�s de proximit�, de gros et de d�tail, est en voie de tomber � l�eau, selon M. Boulenouar porte-parole de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA). L�Union met en cause �la mauvaise volont� des APC qui, � l�approche de l��ch�ance du plan quinquennal 2009/2014, n�ont pas dans leur majorit� lanc� la r�alisation des infrastructures de proximit�. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Pour le repr�sentant de l�UGCAA, le projet tant attendu par les commer�ants et largement m�diatis� par le minist�re du Commerce risque de ne pas voir le jour. Ceci d�autant qu�il rentre dans le cadre du plan quinquennal 2009/2014. �Ce projet d�envergure et inscrit par le gouvernement est destin� � combler le d�ficit en march�s de proximit� et le probl�me d�organisation de ces commerces qui p�nalisent les citoyens. Le manque se fait aussi bien sentir pour les march�s de d�tail que pour ceux de la vente en gros�, a expliqu� M. Boulenouar. Ce dernier rappellera en outre que le projet pr�voit d�organiser le r�seau de distribution, de r�duire l�avanc�e du march� informel et la cr�ation de postes d�emploi. Ceci en plus de permettre au citoyen de b�n�ficier d�un march� de fruits et l�gumes de proximit�. �Ces commerces d�ment organis�s participeront aussi � la large disponibilit� des fruits et l�gumes, ce qui devrait permettre la baisse des prix au d�tail et leur stabilisation�, souligne le repr�sentant de l�UGCAA. Pour ce dernier, les grossistes en fruits et l�gumes pourront pour leur part �couler plus largement leurs marchandises. �Ceci d�autant explique notre interlocuteur, qu�actuellement le surplus au niveau des march�s de gros atteint les 20 % alors que les prix chez les d�taillants sont multipli�s par trois ou par quatre.� Dans le projet, il est pr�vu la r�alisation de 30 march�s de gros, 800 march�s de d�tail et 1 000 march�s de proximit�. L�UGCAA rappelle aussi que d�autres activit�s pourront se greffer aux projets et permettre la cr�ation d�un nombre plus important de postes d�emploi. �Nous ne pouvons toutefois que constater le retard pris pas les collectivit�s locales quant � la r�alisation de ces infrastructures du fait que la majorit� des APC, soit les trois quarts d�entre elles, n�ont m�me pas lanc� les travaux des march�s, ou m�me pas encore d�fini leurs emplacements�, s�inqui�te notre interlocuteur qui dira que le programme risque de ne pas voir le jour d�ici 2014. �Il est par ailleurs � noter qu�entre-temps, le march� informel prend de l�ampleur et a connu une hausse de 20 %�, a annonc� M. Boulenouar.