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ESPIONNAGE, DONS EN CASH
Sarkozy de nouveau face � l'affaire Bettencourt
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 09 - 2011

Aur�ol� de ses succ�s internationaux sur la Libye, le pr�sident fran�ais Nicolas Sarkozy voit resurgir sur le front int�rieur l'embarrassante affaire Bettencourt, avec des accusations de financement politique illicite et d'espionnage d'un journaliste.
Cette affaire aux multiples ramifications �tait partie d'un diff�rend familial entre la milliardaire Liliane Bettencourt, h�riti�re des cosm�tiques L'Or�al, et sa fille. Elle a rapidement d�g�n�r� en un scandale politico-financier, m�lant soup�ons de favoritisme et de financement ill�gal, qui a co�t� son poste fin 2010 au ministre du Travail Eric Woerth, proche de Nicolas Sarkozy. Cette semaine, c'est un livre-br�lot de deux journalistes du quotidien Le Monde qui a relanc� cette affaire, � huit mois d'une �lection pr�sidentielle pour laquelle l'opposition de gauche est donn�e favorite. Une magistrate, Isabelle Pr�vost-Desprez, y accuse le pouvoir d'avoir fait pression sur des t�moins qui auraient vu Nicolas Sarkozy recevoir des sommes d'argent en esp�ces de la famille Bettencourt pour financer sa campagne �lectorale de 2007. La juge, un temps charg�e de l'un des volets de cette affaire, affirme que l'ancienne infirmi�re de la milliardaire avait �confi� � (sa) greffi�re, apr�s son audition par (elle) : �J'ai vu des remises d'esp�ces � Sarkozy mais je ne pouvais le dire sur proc�s-verbal�. Le financement politique en France est strictement r�glement� depuis les ann�es 1990. Les dons � des partis ou des personnalit�s sont possibles mais strictement limit�s. Et les rumeurs sur des enveloppes de cash qui circuleraient entre de riches donateurs et les hommes politiques sont assez fr�quentes. L'infirmi�re, au service de Liliane Bettencourt entre septembre 2006 et juillet 2007, a d�menti les d�clarations de la juge. Mais elle dit avoir re�u des �menaces de mort� visant � la dissuader de t�moigner dans l'affaire Bettencourt. La pr�sidence fran�aise a de son c�t� d�nonc� des accusations �infond�es, mensong�res et scandaleuses �. D'�normes int�r�ts politiques et �conomiques sont au c�ur de ce dossier. Ag�e de 88 ans, Liliane Bettencourt est la premi�re actionnaire de L'Or�al, fleuron de l'industrie fran�aise. Elle est la troisi�me fortune fran�aise et l'une des femmes les plus riches du monde. Sa fille unique s'�tait inqui�t�e des largesses accord�es par sa m�re � son entourage et en particulier � un photographe et �crivain, Fran�ois-Marie Banier, sous formes d'�uvres d'art ou d'assurances- vie. Elle avait port� plainte pour abus de faiblesse. Le litige avait ensuite �t� r�gl� au sein de la famille � la fin 2010. Mais les enqu�tes men�es autour de l'affaire avaient fait appara�tre les liens entre les Bettencourt et une partie de la classe politique. Le 12 juillet 2010, Nicolas Sarkozy avait ainsi d�j� d�menti avoir touch� de l'argent de la riche h�riti�re. �C'est une honte�, avait-il lanc� � propos de ces accusations. Mais l'affaire embarrasse suffisamment le pouvoir pour qu'il ait fait surveiller les communications t�l�phoniques d'un journaliste du Monde, qui enqu�tait sur les Bettencourt, et celles de sa source, un haut fonctionnaire du minist�re de la Justice. C'est rien moins que les services du contre-espionnage qui ont �t� mis � contribution pour obtenir les relev�s de communications t�l�phoniques du journaliste, G�rard Davet. A la suite d'une plainte d�pos�e par le journal, une juge d'instruction a acquis les preuves des interventions des policiers du contre-espionnage, a r�v�l� jeudi Le Monde. Le ministre de l'Int�rieur Claude Gu�ant a reconnu des �rep�rages de communications t�l�phoniques, ce qui est tout � fait diff�rent d'�coutes�, mais a indiqu� qu'ils visaient � identifier la source et pas � surveiller le journaliste. L'organisation Reporters sans fronti�res (RSF) a d�nonc� ces pratiques, et Le Monde les a qualifi�es � tout comme l'opposition socialiste � d'�affaire d'Etat�, le quotidien suspectant �l'existence d'un �cabinet noir� au sommet de l'ex�cutif�.

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