Jour J pour pas moins de 8 millions d��l�ves et la famille de l��ducation. La rentr�e scolaire plac�e sous le signe de l�all�gement des horaires pour le cycle primaire ne s�annonce pas sous les meilleurs auspices. Les repr�sentants de diff�rents corps du secteur font part de leurs inqui�tudes. Les intendants joignent l�acte � la parole en d�brayant d�s aujourd�hui. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - La Coordination nationale des adjoints de l��ducation maintient son appel � la gr�ve. Les 50 000 adjoints de l��ducation boycottent la rentr�e. Ils ne sont pas les seuls � faire part de leur insatisfaction. Les trois syndicats repr�sentant le palier du secondaire sont mont�s au cr�neau � la veille de la rentr�e. Le Cnapest, le Snapest et le CLA, mettant en cause la bonne foi de la tutelle, doutent de son intention de r�gler les probl�mes en suspens. Les syndicats autonomes r�clament non plus des promesses mais des actes. Ils exigent la concr�tisation des nombreux proc�s-verbaux sign�s par la tutelle. Les disparit�s entre fonctions, les primes et la gestion des �uvres sociales continuent de miner le secteur. Chaque ann�e, des gr�ves cycliques paralysent le secteur, engendrant des retards pr�judiciables. L�ann�e en cours ne fera probablement pas exception, notamment dans le secondaire. Les syndicats qui n�ont plus besoin de faire la preuve de leur repr�sentativit� se disent pr�ts � toute �ventualit�. Si aucune date n�est pour le moment avanc�e, il n�est pas exclu qu�une coordination intersyndicale paralyse le palier du secondaire juste apr�s la rentr�e. Des conseils nationaux sont en, effet, pr�vus et pourraient d�boucher sur la d�cision de d�brayer. Le palier primaire, principal concern� par la r�forme cette ann�e, n�est pas � l�abri des inqui�tudes. L�all�gement des programmes et l�institution d�activit�s p�riscolaires, s�il a �t� globalement bien accueilli par la famille de l��ducation, a fini par susciter des craintes. Exp�rience premi�re en Alg�rie, elle suscite d�j� quelques appr�hensions. Les enseignants du primaire n�ayant pas re�u de canevas des activit�s � proposer aux enfants apr�s 14h30 minutes redoutent de devoir improviser pour occuper les �l�ves. Les moins optimistes craignent qu�en l�absence de moyens, ils ne soient r�duits � faire du gardiennage plut�t que de cr�er une v�ritable vie scolaire � l�int�rieur des �tablissements. En r�unissant les enseignants en juillet dernier, le minist�re de l�Education avait donn� le ton en informant les enseignants qu�aucun programme n�avait �t� trac� pour la mise en �uvre de l�all�gement des programmes. Les enseignants devront donc faire preuve d�imagination et s�impliquer pour offrir aux enfants de v�ritables espaces de vie. Faute d�engagement personnel, l�heure d�di�e aux activit�s p�riscolaires risque de se transformer en gardiennage pure et simple, ce qui �tera � l�all�gement des horaires et � l�introduction d�activit�s ludiques toute son essence. L�inqui�tude est donc g�n�ralis�e. Seules des r�ponses concr�tes � des inqui�tudes l�gitimes permettront de d�tendre l�atmosph�re et de permettre � l�ann�e scolaire de se d�rouler dans la s�r�nit�. N. I. Les corps communs d�brayent les 26 et 27 septembre Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l��ducation nationale rejoint le terrain de la contestation. Son conseil national vient de d�cider d�entamer une gr�ve de deux jours les 26 et 27 septembre prochains. Dans un communiqu� rendu public � l�issue de cette r�union, le syndicat se dit pr�occup� par �la situation dramatique que vivent les fonctionnaires appartenant aux corps communs et ouvriers professionnels de l��ducation nationale�. Il revendique �la r�vision de la classification cat�gorielle et de la promotion interne de l�ensemble des corps, sp�cialement les ouvriers professionnels qui vivent en dessous du seuil de la pauvret� et qui peinent � faire vivre dignement leurs familles�. Le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l��ducation nationale r�clame �l�int�gration des corps communs et ouvriers professionnels dans le d�cret ex�cutif 08/315 en incluant l�octroi de la prime p�dagogique pour les laborantins et la prime de documentation aux documentalistes, les administratifs et les informaticiens avec effet r�troactif, l�int�gration des laborantins directement dans le corps des attach�s et attach�s principaux de laboratoire sachant qu�ils exercent les m�mes fonctions, la r�vision des articles relatifs � la d�permanisation, la g�n�ralisation de la prime du Grand Sud, la g�n�ralisation de l�octroi de la prime de rendement aux taux de 40% au lieu de 30%, la lev�e des sanctions injustifi�es inflig�es aux cadres syndicaux et l�int�gration du personnel des agents de s�curit� et l�instauration d�un statut particulier propre � ce corps de travailleurs �.