Quelques jours apr�s la premi�re op�ration de relogement dans la wilaya d�Alger, les habitations pr�caires et les chalets touch�s sont encore visibles. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - A peine l�op�ration de relogement achev�e dans le quartier Djenane Hassen, datant de l��poque coloniale, dans la commune de Oued Koreich, sur les hauteurs d�Alger, les engins ont entam� la d�molition de ces vieilles maisons. L�op�ration a d� �tre interrompue par les services de la wilaya car quelques familles y r�sident encore. Selon des riverains, les dossiers de ces familles ont �t� rejet�s par le logiciel de filtrage. Ce syst�me aurait d�couvert que ces �postulants� ont d�j� des logements ailleurs. A El Madania, la cit� Diar Echems conserve toujours les vieux immeubles lib�r�s apr�s l�op�ration de relogement, il y a plus d�une ann�e. Depuis, aucune op�ration d��radication n�a �t� envisag�e. Les fen�tres et portes ont �t� �d�fonc�es �, les murs et les escaliers tombent en ruine mais ces immeubles r�sistent encore. Outre l�image hideuse qu�ils donnent, ces b�timents se sont transform�s en g�te pour d�linquants. Dans la commune de Dergana, � l�est de la capitale, les chalets provisoires du quartier dit Dra� El Qandoul n�ont toujours pas �t� d�mont�s. Leurs occupants ont, pourtant, b�n�fici� de logements dans le cadre de la m�me op�ration, � la fin de la semaine derni�re. Hier encore, ces habitations se tenaient debout au risque d��tre squatt�es par des indus occupants qui vont � leur tour exiger un logement social. Sur les lieux, seuls quelques agents de la Garde communale assurent la surveillance. �Nous surveillons le site pour �viter le pillage des portes, fen�tres et les mat�riaux constituant les chalets. L�op�ration de d�mant�lement de ces maisons n�a pas encore d�marr�. Elle sera lanc�e incessamment et sera certainement assur�e par une soci�t� priv�e �, dira l�un des agents. A quelques encablures, un autre site de chalets se dresse sur le bord de la route nationale. Implant�es pr�s du domaine Chabou, ces habitations sont inoccup�es. �Les familles y r�sidant ont �t� relog�es il y a longtemps�, dira un habitant du quartier. La plupart des maisons ont �t� �all�g�es� de leurs portes et fen�tres. Tout ce qui pouvait �tre emport� a disparu. Un calme oppressant s�impose. On a du mal � penser qu�en ces lieux, vivaient des familles et jouaient des enfants.