Le Conseil national du secteur des communes, affili� au Snapap, aile Malaoui, ne d�sarme pas. Hier encore, les travailleurs communaux �taient en gr�ve. Une gr�ve suivie � 80% dans la majorit� des wilayas, selon le secr�taire g�n�ral du CNSC. La grogne communale continue. R�unis sous la banni�re du Snapap, les fonctionnaires communaux ont observ� hier leur troisi�me jour de gr�ve, au moment o� la F�d�ration nationale des fonctionnaires du secteur des communes (FNFC), affili�e au Snapap, aile Felfoul, annon�ait sa d�cision du surseoir � son mouvement de gr�ve de trois jours. D�cision motiv�e par la signature apr�s la rencontre avec le minist�re du Travail du statut particulier des travailleurs des communes. Une d�cision qui demeure encore �abstraite� pour le CNSC. Ce dernier se dit encore dans l�attente de la promulgation du statut particulier. �On attend la diffusion du communiqu� officiel du minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales portant signature du statut particulier�, assurera Ali Yahia, secr�taire g�n�ral du CNSC. Ce dernier a tenu � pr�ciser que le mouvement de protestation suit son cours. Il dit la d�termination des travailleurs communaux � continuer leur combat jusqu�� satisfaction totale de leurs revendications. Le porte-parole de cette corporation a r�it�r�, par ailleurs, sa d�nonciation des pressions exerc�es par les pouvoirs publics pour freiner le mouvement. �Il y a eu plusieurs tentatives de la part des pouvoirs publics de casser le mouvement. La premi�re a commenc� la veille par la diffusion d�un communiqu� faisant �tat de la finalisation du statut particulier et du r�gime indemnitaire. La deuxi�me �tait les n�gociations tenues avec un individu qui n�a jamais fait gr�ve�, mart�le Ali Yahia. Et de pr�ciser qu�outre ces faits, une action en justice en r�f�r� a �t� intent�e contre la section syndicale de la commune de Hraoua, dans la wilaya de Guelma. �Heureusement, cette fois-ci la justice n�a pas �t� instrumentalis�e et a tranch� en obligeant les gr�vistes � assurer le service minimum �, a indiqu� Ali Yahia. Interrog� sur les raisons du non-suivi de la gr�ve � Alger, Ali Yahia l�expliquera, encore une fois, par les pressions exerc�es par l�administration, entre autres, les menaces de licenciement. �La majorit� des travailleurs sont recrut�s dans le cadre du filet social et du pr�-emploi. Ils ont peur des repr�sailles, notamment la rupture de leur contrat de travail�, soutient Ali yahia, tout en rappelant la pr�carit� dans laquelle �volue cette cat�gorie d�employ�s. Bien que limit� dans la capitale, le mouvement de protestation est tout de m�me maintenu dans 7 communes. Selon Ali Yahia, les communes d�Alger r�sistent et on y enregistre un taux de suivi de pr�s de 95%. Les mesures � prendre suite � cette gr�ve se d�cideront lors du Conseil national du CNSC qui se tiendra le 25 septembre. En attendant, ce mouvement de contestation aura paralys� plusieurs communes � travers le territoire national, prenant en otage le citoyen.