L�Organisation nationale des transporteurs alg�riens (ONTA) a re�u avec �soulagement� la mesure de l�Ansej relative � la �r�orientation vers d�autres secteurs d�activit� � des postulants � des projets dans les transports. Et elle a appel�, dans un communiqu� diffus� hier et sign� par M. Lakhdar Nazim Kharchi, son porte-parole, la Cnac et l�Andi � faire de m�me. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - L�ONTA a d�abord invit� les postulants au dispositif Ansej � ne plus investir dans le secteur des transports : �Les walis et directeurs des transports ne sont pas en mesure de prot�ger l�investissement dans certaines zones qui peuvent para�tre rentables. Ils inondent au contraire ces m�mes zones, autrefois rentables, par l�autorisation de nouvelles entreprises.� En ce sens, l�Organisation, se r�f�rant � une note minist�rielle (la 104/09), parle plut�t d��infraction�. Cette note, estiment les r�dacteurs du communiqu�, est �contradictoire avec les dispositions du d�cret ex�cutif 416/04� r�gissant les plans de circulation. L�ONTA a ensuite lanc� un �appel de d�tresse� au nom des jeunes investisseurs dans le secteur des transports. �Ces jeunes lancent un appel pour dire : nous ne cherchons ni assistanat ni nous agissons par opportunisme mais nous r�clamons justice pour avoir investi dans un secteur instable o� les instances cens�es veiller � l�application des lois et plans de transport sont les premiers � les empi�ter�, disent-ils en substance. Et de revendiquer le �r��chelonnement� de leurs dettes bancaires et l�annulation des �p�nalit�s de retard y aff�rentes �, comme conclu lors de la derni�re tripartite tenue en mai 2011. L�appel s�adresse aux membres de la tripartite qui se tiendra fin septembre en cours : �Nous appelons les membres de la tripartite pr�vue � la fin de ce mois de septembre � discuter objectivement de la probl�matique des dettes des jeunes investisseurs.� L�Organisation s��inqui�te� ainsi de la situation des petites entreprises de transport mont�es dans le cadre du dispositif Ansej. Des entreprises, affirment les r�dacteurs du communiqu�, fr�lant la �faillite� � cause, avance-t-on, de la gestion al�atoire du secteur des transports. Elle trouve �inconcevable � de �reconsid�rer� les dettes des grandes entreprises tout en ignorant les probl�mes de celles des jeunes investisseurs. Et de pr�ciser que �plus de 50 % des entreprises des transports mont�es dans le cadre du dispositif Ansej sont ou poursuivies par les banques et la justice ou elles affichent des difficult�s � amortir leurs investissements �. L�ONTA estime dans le m�me communiqu� que le march� est plut�t satur�. Chose qui impose aux op�rateurs de baisser les prix de transport et qui rend, aux yeux des r�dacteurs du communiqu�, la situation encore plus d�licate. �Le soutien accord� aux jeunes investisseurs dans le secteur des transports s��loigne de l�approche �conomique et l�autorit� de tutelle ne se r�f�re pas aux plans des transports. D�o� l�anarchie et le surplus de v�hicules (bus et camions) envahissant les villes. Un surplus ayant pour cons�quence les accidents, la pollution et un rapport n�gatif des tarifs appliqu�s relativement aux volumes des charges�, peut-on lire dans le communiqu�.