L'Union nationale des transporteurs (UNAT) et l'Organisation nationale des transporteurs (ONTA) ont contesté la note ministérielle dont «l'application est en contradiction avec les lois en vigueur». L'Union nationale des transporteurs (UNAT) et l'Organisation nationale des transporteurs (ONTA) ont contesté la note ministérielle dont «l'application est en contradiction avec les lois en vigueur». La contrariété des transporteurs routiers de voyageurs, publics et privés, persiste toujours suite à la décision du ministère des Transports relative à la réouverture du secteur à l'investissement. Ladite circulaire, datant du 10 février 2009, avec un rappel d'application le 4 juin dernier, ne fait toujours pas l'unanimité chez les professionnels du secteur. En effet, dans une requête adressée hier au ministre des Transports, M.Amar Tou, ainsi qu'au président de la République, dont nous détenons une copie, l'Union nationale des transporteurs (UNAT) et l'Organisation nationale des transporteurs (ONTA) ont contesté la note ministérielle dont «l'application tombe en contradiction avec les lois en vigueur». Ladite circulaire «hors contexte des disposions décrétées par la loi ne fera que compliquer la situation et au détriment de l'intérêt public», poursuit le communiqué. Autrement dit, les transporteurs routiers affichent clairement une opposition catégorique à cette directive tant qu'il n y aurait pas une étude sur la situation actuelle du transport et l'évaluation des besoins de la wilaya dans ce domaine. Pour rappel, cette circulaire n°104/09/M/DTT, adressée aux directeurs des transports de toutes les wilayas, instruit la réouverture de nouvelles lignes de transport dans certaines régions. Pour un secteur déjà saturé, les syndicats des transporteurs réclament le gel de ces lignes tant que les plans de transport ne sont pas modernisés et remis à jour. Il faut dire que dans plusieurs villes du pays, notamment à Alger, les lignes de transport sont saturées et de nouvelles lignes supplémentaires risquent de créer des embouteillages monstrueux. M.Tou avait, rappelons-le, sollicité les directeurs des transports de toutes les wilayas, via la circulaire en question, à satisfaire l'ensemble des demandes formulées par des postulants à l'exercice de cette activité dont les moyens de transport ont été acquis sur fonds propres ou dans le cadre du dispositif ANSEJ. «Il est inconcevable que la tutelle encourage l'ouverture de l'investissement dans le transport sous prétexte d'améliorer davantage la qualité du service, tandis que des milliers de dossiers sont qualifiés irrecevable par l'ANSEJ, la CNAC et l'ANDL, à cause d'une absence de coordination», lit-on dans le communiqué. «Nous ne demandons pas plus qu'une application pure et simple de la loi dans son intégrité» ajoutent-ils. Les déboires de leur profession qui n'en finissent pas ont poussé les transporteurs à observer une journée de protestation qui a été finalement annulée juste avant la saisine de la justice par le ministère de tutelle, en vue de déclarer l'illégalité du mouvement de protestation. Dans son dernier communiqué, le département de Amar Tou a assuré qu'aucun effort ne sera ménagé pour la mise en place des conditions exigées par la prise en charge satisfaisante des besoins des usagers, et qu'il accorde tout son intérêt au traitement des seuls dossiers jugés objectifs qui lui sont exposés et ce, dans les limites de ses attributions. La contrariété des transporteurs routiers de voyageurs, publics et privés, persiste toujours suite à la décision du ministère des Transports relative à la réouverture du secteur à l'investissement. Ladite circulaire, datant du 10 février 2009, avec un rappel d'application le 4 juin dernier, ne fait toujours pas l'unanimité chez les professionnels du secteur. En effet, dans une requête adressée hier au ministre des Transports, M.Amar Tou, ainsi qu'au président de la République, dont nous détenons une copie, l'Union nationale des transporteurs (UNAT) et l'Organisation nationale des transporteurs (ONTA) ont contesté la note ministérielle dont «l'application tombe en contradiction avec les lois en vigueur». Ladite circulaire «hors contexte des disposions décrétées par la loi ne fera que compliquer la situation et au détriment de l'intérêt public», poursuit le communiqué. Autrement dit, les transporteurs routiers affichent clairement une opposition catégorique à cette directive tant qu'il n y aurait pas une étude sur la situation actuelle du transport et l'évaluation des besoins de la wilaya dans ce domaine. Pour rappel, cette circulaire n°104/09/M/DTT, adressée aux directeurs des transports de toutes les wilayas, instruit la réouverture de nouvelles lignes de transport dans certaines régions. Pour un secteur déjà saturé, les syndicats des transporteurs réclament le gel de ces lignes tant que les plans de transport ne sont pas modernisés et remis à jour. Il faut dire que dans plusieurs villes du pays, notamment à Alger, les lignes de transport sont saturées et de nouvelles lignes supplémentaires risquent de créer des embouteillages monstrueux. M.Tou avait, rappelons-le, sollicité les directeurs des transports de toutes les wilayas, via la circulaire en question, à satisfaire l'ensemble des demandes formulées par des postulants à l'exercice de cette activité dont les moyens de transport ont été acquis sur fonds propres ou dans le cadre du dispositif ANSEJ. «Il est inconcevable que la tutelle encourage l'ouverture de l'investissement dans le transport sous prétexte d'améliorer davantage la qualité du service, tandis que des milliers de dossiers sont qualifiés irrecevable par l'ANSEJ, la CNAC et l'ANDL, à cause d'une absence de coordination», lit-on dans le communiqué. «Nous ne demandons pas plus qu'une application pure et simple de la loi dans son intégrité» ajoutent-ils. Les déboires de leur profession qui n'en finissent pas ont poussé les transporteurs à observer une journée de protestation qui a été finalement annulée juste avant la saisine de la justice par le ministère de tutelle, en vue de déclarer l'illégalité du mouvement de protestation. Dans son dernier communiqué, le département de Amar Tou a assuré qu'aucun effort ne sera ménagé pour la mise en place des conditions exigées par la prise en charge satisfaisante des besoins des usagers, et qu'il accorde tout son intérêt au traitement des seuls dossiers jugés objectifs qui lui sont exposés et ce, dans les limites de ses attributions.