Tout le monde l�a constat�. La gestion de la commune de Boumerd�s a mal commenc� en 2007, sous l��gide des �lus du Parti des travailleurs de Louisa Hanoune qui dispose de la majorit� relative (4 �lus sur 11). La situation ne s�est pas am�lior�e. Bien au contraire. Des faits probants indiquent que cette mandature ira en s�aggravant. Revenons sur un fait ant�rieur important. Sarni Mohand, maire de la ville de Boumerd�s, �lu en 2007 sur la liste du PT, a �t� condamn� en avril dernier, en seconde instance, � une ann�e de prison ferme par le tribunal correctionnel de Boumerd�s. D�autres dossiers, comme le d�tournement d�un PCD (programme de d�veloppement communal) de 600 millions de centimes, risquent, par ailleurs, de refaire surface. L�ex-maire �tait poursuivi, rappelons-le, pour passation douteuse d�un march� public. Suite � cette condamnation et en r�f�rence au code communal, Kamel Abb�s, wali de Boumerd�s, l�a d�chu de son mandat. Son rempla�ant, Fodil Khellat, qui a pris la rel�ve en mai 2011, se place id�alement dans le collimateur de la justice et des services de s�curit�. Nous avons pris plusieurs fois, y compris par le biais de l�un de ses adjoints, contact avec lui pour nous �clairer sur un certain nombre de dossiers dans lesquels il est cit�, mais il n�a pas jug� utile de r�pondre � nos questions. Un prix fort pour des m�ts jug�s superflus L�affaire la plus importante qui est, selon nos informations, objet d�une enqu�te de la section de recherche de la Gendarmerie nationale de Boumerd�s, porte sur l�installation de 12 grands m�ts d��clairage de la plage de Boumerd�s. Ces m�ts, les citoyens les jugent superflus d�autant que le front de mer de l�ex- Rocher-Noir, bien am�nag�, est d�j� �clair�. Ces �normes poteaux ont co�t� pr�s de 5 milliards de centimes � la collectivit� qui voit sa dette avoisiner les 11 milliards de centimes ainsi augmenter. Une entreprise priv�e a pos� et mis en marche ces pyl�nes �lectriques. Cependant, un �lu de l�Assembl�e de Boumerd�s, Ahmed Djennadi, issu du FNA, demande, par lettre, des explications sur cet ouvrage. Et pour cause, le march� aurait �t� pass� de gr� � gr�, sans faire l�objet d�aucune d�lib�ration comme le stipule le code communal. Des �lus � qui nous avons pos� des questions sur cette affaire �taient affirmatifs : ils ignorent tout de ce march�. Plus grave, la commune ne disposerait pas de cr�dits n�cessaires pour couvrir la d�pense. Le m�me �lu de la liste du FNA a, par ailleurs, demand�, comme le lui permet le code communal, des �claircissements sur les autres march�s pass�s par la formule de gr� � gr� et relatifs notamment � des am�nagements de jardins publics et de plages durant la saison estivale 2011 ainsi que l�attribution des droits de bail sur des parkings communaux. Nous aurions aim�, en outre, entendre de la bouche du maire ses motivations concernant l�avertissement par �crit qu�il a adress� � son pourfendeur, l��lu du FNA, et en vertu de quel article du code communal il a pris cette d�cision contre un repr�sentant du peuple comme lui. L��lu en question avait remis en signe de protestation contre la gestion du maire, bien avant cette sanction, sa d�mission des structures de l�ex�cutif communal. Abachi L. Crime ou suicide � la gare de Th�nia ? Voyageurs et employ�s ont eu � voir une sc�ne horrible � la gare de Th�nia (ex-M�nerville). Un homme pendu a �t� d�couvert dans cette station. La victime, �g�e d�une quarantaine d�ann�es, n�est, a priori, pas originaire de la localit�. Les policiers de Th�nia ont r�cup�r� le cadavre et ouvert une enqu�te pour d�terminer s�il s�agit d�un crime ou d�un suicide. A. L. Des affrontements suite � la d�molition de baraques construites illicitement Jeudi, en milieu de journ�e, des jeunes de la ville de Bordj Mena�el se sont attaqu�s aux policiers anti-�meutes venus veiller sur les agents charg�s de d�molir des �choppes de commerce �rig�es illicitement. De plus, les manifestants ont incendi� des pneus pour obstruer les rues de la ville. L�op�ration a touch�, selon nos sources, les quartiers de Boussebaa et le lotissement Phase 2 de la ville. Deux manifestants auraient �t� arr�t�s, ont indiqu� nos sources. Des citoyens de Bordj Mena�el, que nous avons joints par t�l�phone, estiment que l�op�ration d�clench�e seulement � la p�riph�rie du centre-ville doit se poursuivre pour �liminer cette anarchie qui d�figure l�agglom�ration et met en cause la s�curit� de la population. �J�esp�re que cette op�ration ne touchera pas uniquement certains pour laisser d�autres, comme les rabatteurs du P/APC�, dira au t�l�phone un �lu local. 11 harraga intercept�s au large de Dellys Apr�s plus de 6 heures de navigation, 11 harraga partis jeudi du port de Dellys, dans l�est de la wilaya de Boumerd�s, ont �t� intercept�s par la patrouille des gardes-c�tes. Il semblerait qu�un r�seau de passeurs se soit install� dans cette r�gion. La semaine derni�re, un groupe de 9 personnes a r�ussi � rejoindre le rivage italien � bord d�une modeste embarcation. On note, par ailleurs, qu�en d�pit de l��loignement des c�tes de l�Europe pour le navigateur amateur partant de Dellys, les candidats � la travers�e p�rilleuse ne manquent pas. Certains prennent donc d��normes risques pour �chapper � l�enfer de la pr�carit� et l�absence de perspectives le tout couronn� par les interdits.