La plus puissante industrie d�Alg�rie et m�me d�Afrique, Electro Industries d�Azazga, vit un conflit larv� opposant les associations d�enfants de chouhada, la CNEC, la FNC et l'ONEC, � la direction g�n�rale de l�usine qui emploie 800 ouvriers, suite � l�agression d�un de leurs membres par un syndicaliste. Une agression suivie d�une double sanction par l�employeur : mise � pied de 3 jours pour abandon de poste pendant les heures de travail et comportement incorrect envers la hi�rarchie, puis de 15 jours pour r�cidive d�une faute du premier degr� , diffamation et colportage de propos malveillants et mauvais comportement dans les relations avec les partenaires de l�entreprise. Selon des travailleurs, ces sanctions font en r�alit� suite � la tentative de renouvellement d�une cellule d�enfants de chouhada par l�int�ress�. L�implication des trois organisations sus-nomm�es fait suite, toujours selon ces travailleurs, � la fin de non-recevoir qui leur aurait �t� signifi�e par la direction de l�usine pour une audience qui aurait exig� des conditions pour ce faire. Quatre autres agressions de travailleurs, dont deux femmes, par des membres du syndicat �taient �galement au menu de l�assembl�e g�n�rale des trois organisations d�enfants de chouhada qui s�est tenue hier samedi. L�AG des enfants de chouhada, rejointe par l�ONEC, accuse, par ailleurs, le syndicat d�accointances avec l�employeur au d�triment de l�int�r�t des travailleurs dont un membre du conseil syndical de l�entreprise qui a �t� suspendu de toute activit� syndicale jusqu�� sa comparution devant la commission de discipline en application du r�glement int�rieur de l�UGTA. Chose que r�cuse l�int�ress� qui indique que les syndicalistes lui reprochent son soutien au travailleur agress�. Une gr�ve d�une journ�e a �t� observ�e par neuf travailleurs mercredi et la d�l�gation d�enfants de chouhada aurait �t� interdite d�acc�s, au m�me titre qu�une ambulance, d�clarent-ils. Il a fallu l�intervention des services de s�curit� pour faire infl�chir la d�cision de la direction et permettre � la d�l�gation de rendre visite aux gr�vistes. Apr�s des d�bats, il a �t� d�cid� la fermeture de l�administration de l�usine d�s aujourd�hui pour exiger la lev�e des sanctions sur l�ouvrier agress�, un fils de chahid, � cinq mois de la retraite, vu que la d�cision disciplinaire risque de se muer en licenciement, ainsi que la fin des exactions dont seraient victimes d�autres travailleurs, selon les intervenants lors de la r�union. Nous y reviendrons avec moult d�tails, notamment apr�s la rencontre de l�administration et du syndicat qu�on n�a pas pu rencontrer jeudi en d�pit de notre d�placement sur les lieux.