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A�N-DEFLA
Rencontre sur les risques cardiovasculaires � Khemis-Miliana
Publié dans Le Soir d'Algérie le 17 - 10 - 2011

L�Association des m�decins sp�cialistes de A�n-Defla (Amsad) a organis�, samedi, une journ�e m�dicale � l�intention des m�decins g�n�ralistes de la r�gion, dans le cadre de la formation continue, la 8e du genre depuis sa cr�ation il y a 10 ans.
Cette activit� scientifique s�est tenue dans l�auditorium du centre universitaire de Khemis-Miliana. 15 interventions se sont succ�d� en 3 th�mes, � savoir �Risque cardiovasculaire �, �Le diab�te avec ses complications inh�rentes � ses impacts sur le syst�me cardiovasculaire� et �Les urgences cardiologiques� sous forme de table ronde avec la participation d��minents professeurs � l�image de Benkhedda, Latr�che et Tahmi, sp�cialis� dans les urgences cardiovasculaires en milieu sportif. Les intervalles entre les 3 phases ont permis aux nombreux participants de s�informer sur les meilleures conduites � tenir et les strat�gies de traitement ou de pr�vention . Le Dr Zidani rapporte, citant les statistiques de l�OMS, que sur les 57 millions de d�c�s enregistr�s chaque ann�e dans le monde, 36 millions d�c�dent suite aux maladies non transmissibles telles que le diab�te, le cancer, l�hypertension art�rielle... pour ne citer que celles-ci. Il note aussi que pour la premi�re fois depuis sa cr�ation, l�ONU a ouvert le d�bat sur les maladies non transmissibles et recommand� au Etats membres de prendre en charge ces pathologies qui touchent pratiquement tous les pays. Leur prise en charge, note l�intervenant, co�te tr�s cher. S�agissant de l�Alg�rie, on indique qu�en 2010 nous avons import� pour 2,5 milliards d�euros de m�dicaments et d��quipements m�dicaux. Cependant, des voix s��l�vent ici et l� por dire que le �tout m�dical� n�arrivera pas � endiguer la recrudescence des maladies mais qu�il faut agir en aval par l�am�lioration des conditions de vie, une alimentation plus �quilibr�e et plus saine, moins de s�dentarit� et plus d�activit� physique qui diminuent, voire �liminent dans de fortes proportions les facteurs de risque tels que l�ob�sit� qui devient une menace grave pour la sant� publique dans notre pays. Sur quels facteurs de risque doit-on agir alors qu�on en d�nombre 300 ? On indique qu�il est indispensable de cibler ceux qui sont modifiables, r�versibles, le surpoids par exemple ou la s�dentarit�. Le Pr Tahmi, intervenant sur l�int�r�t de la pratique des activit�s physiques, a montr� les multiples retomb�es b�n�fiques sur le sujet sain ou malade, tout en recommandant la r�gularit� de ces activit�s, qu�elle soient individualis�es, cibl�es, adapt�es et suivies. Effets b�n�fiques sur le poids, le c�ur et les autres organes, la circulation sanguine et les vaisseaux sanguins, les capacit�s respiratoires, donc une meilleure oxyg�nation sans compter qu�elles contribuent � tonifier et raffermir les muscles. Plusieurs �tudes entreprises de par le monde d�montrent que la pratique de l�exercice physique r�gulier et adapt� permet de faire baisser le taux de mortalit�. Certains participants ont relev� que l��ducation des populations est une �uvre de longue haleine �c�est l� que le m�decin doit faire preuve de son art de convaincre le patient�, a-t-il �t� r�pondu. Le tabagisme et les risques cardiovasculaires qu�il g�n�re a fait l�objet de l�intervention du Dr Mameri. Apr�s avoir d�montr� l�action n�faste du tabac, elle a eu cette phrase : �Il ne peut y avoir de seuil minimum de consommation du tabac comme certains ont tendance � le croire.� Le Dr Fouzia Kessal a insist� sur le contr�le de la glyc�mie post-prandiale 2 heures apr�s les repas, m�me si la glyc�mie � jeun est normale. �C�est au moment de la digestion qu�on peut s�apercevoir si les 2 phases naturelles de s�cr�tion se font ou si c�est seulement la 2e phase qui se fait et qui dans ce cas se traduit par une hyperglyc�mie qui peut �tre un s�rieux facteur de risque d�accident cardiovasculaire. � Le Dr Larbi Bouamrane, fondateur et pr�sident en exercice de l�Amsad depuis 10 ans, �diteur de la revue La Pratique m�dicale, dans un entretien qu�il nous a accord�, se dit convaincu que c�est dans la formation et la recherche que l�on se doit d�investir si on veut r�ellement assurer une meilleur prise en charge des probl�mes de sant� auxquels nos populations sont confront�es au quotidien� En investissant plus dans les hommes, dans leur formation, on fera plus d��conomies budg�taires quand on sait qu�on d�pense des milliards de dollars � importer des m�dicaments. �Depuis 10 ans que nous activons, nous le faisons sur nos propres deniers et avec l�aide unique de nos sponsors qui croient en notre activit�. De l�Etat, nous n�avons re�u aucun centime � ce jour.� Cela est d�autant plus d�solant que des associations qui pourtant re�oivent r�guli�rement des subventions importantes n�ont jamais justifi� de la moindre activit� sauf de d�penser l�argent public � des fins parfois non louables.

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