Les activit�s p�riscolaires, une premi�re dans le secteur de l��ducation, feront l�objet d�une �valuation. Une conf�rence nationale leur sera d�di�e le 8 novembre prochain. Les syndicats donnent le ton : ils appellent le minist�re � revoir sa copie. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le soulagement ressenti par la famille de l��ducation suite � l�all�gement des horaires au cycle primaire aura �t� de courte dur�e. L�institution des activit�s p�riscolaires qui a accompagn� la premi�re mesure n�a pas tard� � susciter d�abord m�fiance puis rejet pur et simple de la part des enseignants. Ces derniers se sont vu confier la t�che de proposer aux �l�ves de la premi�re et de la deuxi�me ann�e des activit�s artistiques, sportives ou d��veil tous les jours entre 14h30 et 15h30. Une t�che que les enseignants ne semblent pas remplir, arguant soit le manque de moyens soit l�absence de formation. Les enseignants du primaire sont soutenus par au moins deux syndicats. L�Unpef et le SNTE ont m�me inscrit dans leur plateforme la question de la suppression des activit�s p�riscolaires. Les deux syndicats autonomes expliquent que les enseignants du primaire n�ont pas re�u de formation sp�cifique pour �tre en mesure de s�occuper des enfants en dehors de l�enseignement dispens�. Abdelkrim Boudjenah, le secr�taire g�n�ral du SNTE, expliquait hier que son syndicat avait clairement demand� au minist�re de l��ducation de d�charger les enseignants du primaire de ces activit�s ou de les supprimer tout simplement. �Le minist�re de l�Education doit trouver une autre formule. Il doit d�signer un autre corps de l��ducation pour s�occuper des activit�s p�riscolaires ou alors diminuer le volume horaire impos� aux enseignants�, estimait- il. Du c�t� de l�Unpef, le ton est le m�me. Le num�ro un dudit syndicat n�a pas h�sit� � dire que �les �coles n��taient pas des cr�ches�, allusion faite aux enseignants qui, faute de proposer des activit�s aux �l�ves, se contentent de faire du gardiennage. Par mauvaise volont� ou par manque de moyens, beaucoup d�enseignants ne proposent aucune activit� aux �l�ves concern�s par ces activit�s p�riscolaires. Le cr�neau horaire entre 14h30 et 15h30 a �t� transform� dans beaucoup d��coles en heure de rem�diation p�dagogique, �tant � la mesure introduite en d�but d�ann�e tout son essence. La famille de l��ducation n�a pas jou� le jeu, visiblement plus int�ress�e par la r�duction du volume horaire que par la cr�ation d�une vie � l�int�rieur des �tablissements scolaires, � l�instar de ce qui se fait dans les autres pays. Le minist�re de l�Education, en organisant le 8 novembre prochain une conf�rence nationale d�di�e aux activit�s p�riscolaires, fera face � la r�sistance des syndicats qui tenteront de peser de tous leur poids pour d�charger les enseignants des activit�s p�riscolaires dont l�avenir et la forme qu�elles pourraient prendre seront certainement tranch�s � cette occasion.