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EN EUROZONE, LES MARCH�S D�SIGNENT LES CHEFS DE GOUVERNEMENT ET LES CITOYENS SE CONVOQUENT EN G 1000 � BRUXELLES Berlin pas l�enchanteur, le G 1000 et l�euro �
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Le sujet de la mort ou, � tout le moins, l��vaporation de l�euro n�est pas tabou. Il est discut� �prement. Il y en a qui sont pour, il y en a qui sont contre. Le cas � d��cole � grec terrorise les d�cideurs de l�euro-zone. Ils ne savent plus comment op�rer pour sauver non pas le soldat ath�nien mais la monnaie unique. M�me l�effacement � envisag� � de la totalit� de la dette grecque ne servirait pas � grand-chose. Le pays est durablement affect�. Derni�re solution palliative : la nomination d�un technocrate, sans �tats d��me, sans piti�, sans aucune compassion pour ses compatriotes, pour qui seuls comptent les r�ductions de d�ficit et le r�tablissement de la confiance des march�s. Ex-directeur adjoint de la Banque centrale europ�enne et ex-patron de la Banque grecque, Papademos sauvera-t-il la Belle H�l�ne ? Les �conomistes les plus comp�tents pr�disent que la Gr�ce sera, certes gu�rie par les potions de ce Papad�mos mais elle succombera. D�c�d�e mais r�tablie. Le banquier sans foi install� au pays d�Ulysse, que faire et, surtout, quoi faire de Rome, Berlusconi d�barqu� ? La nomination de Mario Monti ex-commissaire europ�en, ami de la haute finance mondiale, au bilan bruxellois mitig�, � la t�te de l�ex�cutif, sera-t-elle suffisante pour apaiser les pr�dateurs, les loups, les rapaces, d�un mot, les march�s. L�Italie, troisi�me puissance europ�enne et septi�me mondiale, est attaqu�e de toutes parts. Dans quelque temps, si Mario Monti ne r�oriente pas la trajectoire � le peut-il, le sait-il ? �, Rome sera r�trograd�e, comme Ath�nes son cas rel�vera des instances financi�res internationales et des fonds �trangers, sans doute russe et chinois. C�est le sc�nario le plus plausible. Personne, en euro-zone n�est � l�abri de la temp�te. Sauf l�Allemagne. Il se trouve, pr�cis�ment, que Berlin ne veut plus mettre de l�argent dans la cagnotte pour venir en aide aux cancres, aux fain�ants, aux fraudeurs, aux paresseux. C�est-�-dire dans le d�sordre : les Italiens, les Espagnols, les Irlandais, les Grecs, bien s�r, les Portugais. Hier, � Bruxelles un m�ga-rassemblement devait r�unir des millions de citoyens europ�ens pour dire leur leurs angoisses face � la situation. Le G 1000 sera-t-il �cout� par le G 20 ? Pas s�r.