Accroch�e par la Bolivie (1-1) vendredi, en �liminatoires de la Coupe du monde 2014, l'Albiceleste a, une fois encore, affich� un manque criant de r�alisme et de fluidit�. Mardi, les co�quipiers de Lionel Messi, tr�s remont�, n'auront pas le droit � l'erreur en Colombie. Lionel Messi est hors de lui. Il est m�me �en col�re�. L'attaquant du Bar�a n'a pas dig�r�, mais alors pas du tout, le nul conc�d� par l'Argentine vendredi. A Buenos Aires, l'Albiceleste s'est montr�e incapable de venir � bout de Bolivie (1-1). �Il fallait gagner, surtout � la maison, car cela aurait rendu les choses plus faciles�, pestait Messi � l'issue de la rencontre. Un mois apr�s sa d�faite au Venezuela (1-0), l'Argentine ne pouvait effectivement pas �se permettre de laisser �chapper des points�. R�sultat : elle n'en compte que quatre apr�s trois rencontres. Soit autant que la Colombie, le Paraguay et le Venezuela, revenus � sa hauteur dans cette zone Amsud. Au stade Monumental de River Plate, la Bolivie a fait honneur � son statut de b�te noire, qui avait corrig� l'Argentine en avril 2009 (6-1), avant de l'accrocher en match d'ouverture de la Copa America 2011 (1-1). Elle �n'a pas eu d'occasion et a marqu� un but de raccroc� (Messi), gr�ce � Morena, bien aid� par l'infortun� Demichelis. La bourde du d�fenseur de Malaga lui a valu une vague de sifflets. �Je crois que les gens ne devraient pas r�agir ainsi, a d�plor� le lutin blaugrana. Cela peut arriver � tout le monde.� �Ce but de raccroc�, conjugu� � celui refus� un peu plus t�t � Gonzalo Higuain, ont �rendu le match difficile�. �Si nous avions men� 1-0, le match aurait chang� de physionomie et nous aurions pu jouer en contre-attaque�, enrage Messi. �Les prochains jours vont �tre compliqu�s� La r�alit�, c'est que l'Argentine n'a �bien jou� que par intermittences�. A l'image de Javier Pastore, align� sur le c�t� gauche en l'absence de Sergio Ag�ero. Intronis� le 28 juillet dernier, Alejandro Sabella peine � imprimer sa patte. Son �quipe t�tonne, se cherche. �Nous sommes dans une nouvelle �re, avec un nouvel entra�neur, d�dramatise Messi. Les joueurs commencent � adh�rer � son projet.� Mais ils manquent cruellement de r�alisme. �De chance�, rectifie le natif de Rosario, dont le compteur reste bloqu� � 18 r�alisations en 66 s�lections. Les Argentins peuvent invoquer toutes les circonstances att�nuantes, la r�alit� comptable r�duit consid�rablement leur marge d'erreur. Mardi, en Colombie, l'Albiceleste n'aura pas le droit � l'erreur. �Maintenant, nous ne pouvons plus nous manquer, pr�vient Messi. Nous devons absolument gagner co�te que co�te. Les prochains jours vont �tre compliqu�s pour travailler.� Ceux de Sabella seraient compt�s en cas de contre-performance � Barranquilla. En Argentine plus qu'ailleurs, le s�lectionneur ne r�siste pas � la pression du r�sultat. Sergio Batista et Diego Maradona peuvent en t�moigner.