Le directeur g�n�ral des sports au minist�re de la Jeunesse et des Sports (MJS), Hocine Kennouche, a qualifi� hier de �juste moyens� les r�sultats enregistr�s aux Jeux sportifs arabes de Doha (Qatar), refusant de les assimiler � un �chec. �Les r�sultats r�alis�s par nos athl�tes sont tout juste moyens, c'�tait pr�visible. C'est vrai qu'ils sont en de�� des attentes, mais je ne peux parler d'�chec�, a indiqu� � l'APS le directeur des sports au MJS. Pourtant, lundi dernier, dans une premi�re d�claration faite � l�APS, ce m�me responsable avait estim� que �les r�sultats enregistr�s jusque-l� sont en de�� des attentes et le minist�re de la Jeunesse et des Sports prendra les mesures qui s'imposent � l'issue de ce rendez-vous sportif arabe�. Cette pi�tre performance, le DG des sports du MJS l�avait justifi�e par l��tat psychologique de nos sportifs partis � Doha. �Je pense que ces r�sultats sont essentiellement dus � l'�tat psychologique avec lequel les athl�tes se sont d�plac�s � Doha. Ils avaient la peur de mal-faire. En voulant faire mieux, ils ont fini par passer � c�t�.� Aujourd�hui, M. Kennouche, qui avance que le minist�re a r�uni tous les moyens logistiques pour une pr�paration efficiente de nos sportifs, assure que ces r�sultats sont le fruit d�un autre facteur. �Les nations qui nous ont pr�c�d�s au classement final ont poursuivi leur politique de formation, contrairement � nous, avec la situation qu'a connue le pays, notamment durant la d�cennie du terrorisme.� M. Kennouche, qui �uvre � la promotion de nouveaux jeunes au sein de l��lite sportive nationale, rejoint l�id�e du premier responsable du secteur des sports et de la jeunesse. Hachemi Djiar, interrog� jeudi dernier par la Radio nationale, avait expliqu� la d�route des athl�tes alg�riens aux Jeux sportifs arabes par l�absence de rel�ve, en d�pit des moyens colossaux consentis par son d�partement. �Nous n�avons plus de rel�ve performante. Les athl�tes exp�riment�s encore en activit�, � l�image de Baya Rahouli, ne sont plus en mesure d�offrir de la joie � l�Alg�rie. Ceux qui doivent assurer la rel�ve ne sont pas encore arriv�s � maturit� �, a-t-il d�clar�. Comme au lendemain des Jeux de Maputo o� il avait laiss� entendre que des mesures seront prises � l'encontre des f�d�rations �d�faillantes�, le directeur des sports au MJS r�affirme encore une fois que la tutelle va r�agir. �On ne va pas rester les bras crois�s devant cette situation, d'autant que le minist�re n'a pas l�sin� sur les moyens pour de meilleurs r�sultats. Nous avons install� une commission d'�valuation, compos�e de techniciens de l'ISTS, de cadres du MJS et m�me de journalistes, qui se r�unira dans les jours � venir pour analyser les r�sultats de chaque f�d�ration�, a-t-il soulign�. Appel� � se prononcer sur les f�d�rations �d�faillantes�, M. Kennouche a cit� le cas de la natation, avec un maigre bilan (1 m�daille d'or, 9 argent, et 6 bronze), loin de ce qu�ont r�alis� nos nageurs, conduits alors par Salim Il�s, lors des pr�c�dents Jeux panarabes disput�s en 2007 en Egypte (11 or, 10 argent, 14 bronze). �La natation est un exemple parmi d'autres. D�j�, lors des Jeux africains de Maputo, cette discipline est pass�e � c�t�, mais par sagesse, on a pr�f�r� lui donner une nouvelle chance.� Kennouche est toutefois mont� au cr�neau, annon�ant que des �changements� vont �tre op�r�s au niveau des staffs dirigeants et techniques de certaines f�d�rations. �S'il y a des personnes qui devront partir, elles partiront. Il est temps pour la tutelle de s�vir. Je pense que certains staffs techniques vont partir, surtout pour les sports qui ont rat� leur sortie�, r�affirmant que tout se d�cidera � l'issue du �bilan qui sera �labor� par la commission d'�valuation�. D�gageant la responsabilit� de son d�partement minist�riel, le directeur des sports au MJS refuse de parler d'ing�rence dans les pr�rogatives des f�d�rations. �Au niveau du minist�re, on a toujours respect� le travail effectu� par les f�d�rations, notamment sur le plan technique, on leur a donn� une autonomie de gestion, mais vu les r�sultats actuels, nous sommes oblig�s de r�agir, surtout que la tutelle a mis des moyens colossaux, humains et mat�riels, � leur disposition.� Et d'ajouter � propos du m�me sujet : �D�sormais, l'autonomie ne sera accord�e qu'aux f�d�rations qui le m�ritent, on ne cautionnera plus dor�navant de mettre autant de moyens pour aboutir � de tels r�sultats. C'est inadmissible.� A certaines f�d�rations mais aussi aux athl�tes qui consid�raient que ces r�sultats d�coulent d�une erreur strat�gique, M. Kennouche r�pliquera que la politique de rajeunissement et la participation de jeunes athl�tes � des manifestations de cette envergure ne sont pas la cause de ces r�sultats . �C'est loin d'�tre une erreur strat�gique, il faut quand m�me pr�parer ces jeunes aux futures �ch�ances, leur permettre d'acqu�rir plus d'exp�rience, notamment pour la gent f�minine, qui s'est d'ailleurs illustr�e en d�crochant la moiti� des m�dailles d'or � Doha (8, ndlr)�, a-t-il ass�n�. Des propos qui resteront sans r�ponse. Des responsables de f�d�ration ayant mal appr�ci� la premi�re sortie publique du DG des sports de la tutelle comptent d�fendre leur cause tr�s prochainement, � l�instar des pr�sidents de la FAB (Dr Bessalem), de la FAA (Belhadjoudja) et de la FAJ (Dr Bendjema�) qui tiendront demain mardi, une conf�rence de presse conjointe durant laquelle ils s�expliqueront sur les r�sultats des JSA de Doha.