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Pourquoi le monde arabe est-il ballott� entre les grandes et moyennes puissances ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 01 - 2012


Par Ali Akika, cin�aste
Les citoyens de ce monde-l� se posent avec douleur et rage cette question devant les ing�rences et les agressions r�p�t�es que subissent leurs pays. Ces citoyens ne �comprennent� pas pourquoi un monde qui s��tend sur deux continents et qui plus est h�ritier d�une brillante civilisation se laisse malmener de la sorte. L�une des raisons est bien s�r l�existence des m�diocres dictateurs qui ont fragilis� leur soci�t�.
La mis�re, l�obscurantisme qu�ils cultivent et l�asphyxie de la moindre libert� qu�ils imposent � leur peuple ont ouvert des boulevards � leurs ennemis. A cela il faut ajouter la complexit� de ces soci�t�s o� un traitement politique s�rieux des communaut�s ethniques et religieuses n�a jamais �t� le souci des dirigeants, aid�s, il faut bien le dire, par un chauvinisme id�ologique largement dominant dans les soci�t�s arabes. Ces deux facteurs, la dictature, les contradictions et pr�jug�s intercommunautaires ont facilit� la t�che aux puissances �trang�res. Les interventions militaires avec tout le cynisme et la l�chet� qu�on leur conna�t de la part des �tats- Unis et d�Isra�l aussi bien au Liban qu�en Irak illustrent la fragilit� et l�impuissance du monde arabe. Ce triste tableau est heureusement �gay� par l�irruption d�un printemps en Tunisie au milieu de l�hiver d�crit ci-dessus. Les bouleversements en Tunisie et dans d�autres pays arabes vont engendrer de nouvelles cartes politiques et g�ostrat�giques du Maghreb au Golfe arabo-persique.
1) Les relations entre les pays arabes ne seront plus les m�mes. Le cas de la Syrie et l�appel de Libyens � l�Otan sont la preuve que l�on ne peut plus se d�barrasser de la poussi�re en la cachant sous un tapis, une sp�cialit� de la Ligue arabe.
2) Les nouvelles donn�es ont agrandi le sous-ensemble des puissances moyennes dans l�aire du monde arabe. A l�Iran est venue s�ajouter la Turquie sans oublier Isra�l, qui, h�las, ne s�est jamais g�n� de pratiquer des agressions qui s�assimilent � une politique de la terre br�l�e.
3) Enfin, � la �traditionnelle� pr�sence des grandes puissances, les �tats-Unis et la Russie, deux nouveaux acteurs entrent en sc�ne, la Chine et l�Inde attir�es elles aussi par l�odeur du p�trole et des d�bouch�s commerciaux.
Les nouvelles donn�es ressemblent fort � la th�orie math�matique des ensembles dont les sous-ensembles sont li�s par une relation d�appartenance. Celle-ci fait que ces sous-ensembles s�influencent mutuellement ou bien subissent le fardeau de l�un d�eux. Remarquons h�las que dans le monde arabe un param�tre ext�rieur � l�ensemble en question p�se plus lourdement gr�ce � sa puissance �conomique et militaire (ici les �tats-Unis). Il faut donc nous arr�ter sur les jeux, les enjeux de ces sous-ensembles qui s�agitent dans cette partie du monde. Dans les pays arabes, une premi�re inconnue taraude aussi bien les peuples que les occupants des palais. Une course contre la montre semble se jouer entre les peuples et leurs gouvernants. Les premiers veulent concr�tiser le mot d�ordre �le peuple exige le d�part du r�gime � et les seconds veulent gagner du temps en proposant des r�formes pour cacher par un simple vernis le socle vermoulu de leur pouvoir. Quel sera le r�sultat de cette confrontation entre ces deux acteurs ? Serait-ce le triomphe de la d�mocratie qui puise ses racines chez les philosophes grecs que le monde arabe a fait conna�tre � l�Occident ou bien l�islamisme politique avec ses diff�rentes variantes ? L�option politique choisie d�terminera aussi bien la nature des relations entre les pays arabes que leurs rapports avec l�Occident. Il est �vident que ce dernier et les �tats-Unis en particulier seront attentifs � ces bouleversements pour pr�server leurs int�r�ts �conomiques et g�opolitiques mais aussi pour continuer de garantir la s�curit� d�Isra�l. Leurs strat�ges dans les chancelleries et les sous-sols des bases militaires doivent cogiter sur les sc�narios (d�mocratie ou islamisme) qui les pr�serveraient de toute surprise d�sagr�able. Jusque-l�, ces puissances n�ont pas eu � souffrir des r�gimes qui se proclament de l�islam telle l�Arabie Saoudite. Bien au contraire, ils ne peuvent que louer leur �s�rieux� et leur engagement � satisfaire leur gloutonne consommation de l��nergie. Notons �galement que ces pays dits arabes et musulmans secondent ces puissances �trang�res dans leur confrontation avec des pays qui leur r�sistent, hier l�Irak, aujourd�hui l�Iran. Ouvrons ici une parenth�se et remarquons que les diff�rences religieuses (chiite et sunnite) d�lib�r�ment exag�r�es ne jouent pas de r�le d�terminant. Hier en Irak, la m�me puissance s�est appuy�e sur des chiites pour renverser Saddam le sunnite et aujourd�hui elle va au secours des r�gimes sunnites (dans les pays du G10 olfe) pour contrer l�Iran. L�inconnue (et la peur) pour ces puissances occidentales est le r�gime d�mocratique. Elles devinent que dans des pays qui ne seront plus soumis au silence impos� par la terreur, leurs peuples ne laisseront pas leurs richesses alimenter l�opulence de l�Occident. Ce dernier assure la s�curit� des r�gimes fournisseurs d��nergie. Et comble de l�ironie, l�achat de cette �nergie est une op�ration doublement b�n�fique, car cet Occident r�cup�re ses dollars en livrant du mat�riel militaire qui rouille faute de servir contre les v�ritables ennemis du monde arabe. Il les r�cup�re aussi parce que �nos�� princes et princesses de ces pays vont dilapider leur argent dans des casinos de la C�te d�Azur et les boutiques chics de l�avenue Montaigne � Paris. Et la derni�re fantaisie de ces princes d�op�ra, c�est leur engouement pour le football avec l�achat du club de Paris Saint-Germain. Avec d��ventuels changements de r�gime, ces Occidentaux pressentent aussi que ces peuples n�admettront plus que leurs gouvernements restent muets devant les agressions de leur prot�g�, � savoir Isra�l, qui joue le r�le de suppl�tif de l�Occident. Il faut bien remercier cet Occident pour son aide mat�rielle et son soutien diplomatique. Le deuxi�me sous-ensemble est constitu� de l�Iran, la Turquie et Isra�l. L�Iran, une civilisation mill�naire, veut jouer et faire respecter son r�le de puissance r�gionale. Pour atteindre cet objectif, il d�ploie des efforts pour neutraliser les legs des antagonismes de l�histoire, notamment le dernier conflit avec l�Irak de Saddam Hussein. Ses relations avec la Syrie, son influence en Irak dirig� par une coalition o� pr�dominent les chiites, son soutien � la cause palestinienne sont autant d�atouts entre ses mains pour desserrer son encerclement et gagner la sympathie des peuples arabes. La Turquie, autre puissance r�gionale, veut retrouver le statut qu�elle avait dans la r�gion � l��poque ottomane. Puissance �conomique �mergente, elle vise � conqu�rir des march�s dans le voisinage d�autant qu�on lui ferme les portes de l�Europe et ses march�s pour �couler ses produits. Pays musulman, elle pense acqu�rir la sympathie de ses voisins gr�ce � la �mod�ration� de son islam politique mais aussi et surtout en r�duisant d�une fa�on spectaculaire ses liens avec Isra�l. Cependant, il ne faut point oublier son statut de membre de l�Otan qui la contraint � ne pas s�opposer frontalement aux �tats-Unis. Isra�l, un pays qui n�a pratiquement aucune relation avec ses voisins. Sa s�curit� ne repose que sur sa supr�matie militaire (pour le moment) et sur les aides colossales de l�Occident en mat�riel militaire (avions F16, batteries antimissiles et autres joyaux de la technologie). Notons que c�est le premier dans la liste des pays aid�s par les �tats-Unis alors que sa population est le 1/3 de la capitale �gyptienne. Son isolement total dans la r�gion et sa pr�tention � avoir le beurre et l�argent du beurre expliquent ses nombreuses agressions. Les bouleversements du monde arabe et les perspectives de la d�mocratie l�angoissent, car il ne pourra plus pr�tendre dans sa propagande � �tre le seul havre de d�mocratie dans la r�gion. De plus, il ne pourra plus b�n�ficier des compromissions des dictateurs et autres roitelets. Le 3e sous-ensemble extraterritoire est constitu� par les grandes puissances, �tats-Unis, Russie, Chine, Inde. Celles-ci ne restent pas insensibles aux chamboulements de la r�gion. Inutile d�insister sur la politique am�ricaine connue de tous. Elle se r�sume en un triptyque : pr�server ses int�r�ts p�troliers, maintenir sa supr�matie politique et militaire pour contenir les desseins et pr�tentions des autres grandes puissances, et enfin assurer la s�curit� d�Isra�l, leur enfant ch�ri, pour des raisons aussi bien strat�giques que de politique int�rieure (�lectorale). La Russie pour des raisons strat�giques a toujours cherch� et cherche encore � acc�der aux mers chaudes. Elle est d�j� pr�sente en M�diterran�e pour contrer la VIe flotte am�ricaine et surveiller les bases de l�Otan en Turquie. Elle ne d�sesp�re pas de s�ouvrir une voie d�acc�s dans les mers chaudes de l�Asie gr�ce � son soutien � l�Iran et quand les Am�ricains quitteront l�Afghanistan. Quant � la Chine et l�Inde, leur pr�sence dans la r�gion ne fera que se renforcer dans l�avenir sur les plans militaire et �conomique pour s�assurer et prot�ger leur approvisionnement en p�trole. Qu�en est-il de la situation au Maghreb ? Les moyennes puissances (cit�es pr�c�demment) n�ont pas de fronti�res terrestres avec le Maghreb, elles ne peuvent pr�tendre influencer le cours des choses. En revanche, les �tats- Unis de par leur r�le de gendarme du monde et la France gr�ce � sa pesante et historique pr�sence dans les pays subsahariens s�int�ressent pour diff�rentes raisons � cette partie du monde. Le p�trole int�resse �videmment les �tats-Unis mais aussi le potentiel de l�Afrique qui regorge de minerais rares pour les industries � haute technologie. C�est ce qui explique les voyages de tous les pr�sidents des �tats-Unis dans ce continent o� les Chinois commencent � leur damer le pion. Quant � la France, elle tient � pr�server des positions acquises pendant la colonisation. Un autre probl�me l�obs�de, celui de l�immigration clandestine. Elle tente donc de constituer un mur avec la complicit� des pays du Maghreb pour �viter une arriv�e massive d�immigrants. Les �tats-Unis et la France unissent leurs forces pour s�assurer une base politique et mat�rielle dans la r�gion, c�est chose faite en Libye. Ils redoublent de charme � l�encontre de l�Alg�rie car ce pays qui a renforc� ses d�fenses immunitaires contre le colonialisme et qui est � quelques encablures des c�tes europ�ennes ne se laissera pas facilement manipuler ou malmen�. Disposant de fronti�res avec tous les pays d�Afrique o� s�vit l�AQMI (autre obsession des �tats- Unis et de l�Europe), l�Alg�rie est � la fois une puissance qui a v�ritablement une arm�e et une exp�rience antiterroriste qui ne laissent pas indiff�rent les grandes puissances. Enfin, le p�trole et le gaz ont permis � ce pays d�engranger des milliards de dollars de r�serves qui attisent les convoitises d�une Europe en crise et en mal d�exportations pour ses industries. Il faut esp�rer qu�on ne dilapidera pas ces potentialit�s qui peuvent �tre mises � mal par des man�uvres de contournements dont les agents seront arabes comme le Qatar qui joue un jeu plus que malsain en Libye, Tunisie et Syrie. Ce survol des forces en pr�sence dans une r�gion au carrefour des trois continents met en �vidence l�importance du monde arabe et interroge sur ses capacit�s � d�jouer les man�uvres des autres acteurs de la r�gion. Les pays arabes ont int�r�t � r�fl�chir � une strat�gie � long terme pour choisir de bons �alli�s� pour pr�server leur ind�pendance. Mais la meilleure fa�on de garantir cette ind�pendance est leur propre force mat�rielle et politique. Dit autrement, cela signifie que les pays arabes cesseront d��tre malmen�s par des puissances quand ils cesseront d��tre des dictatures. Le malheur de ces pays est qu�ils subissent � la fois les dictatures et le sous-d�veloppement qui les handicapent dans leur volont� de tenir en respect des ennemis potentiels. Si le monde arabe conna�t des trag�dies qui le font souffrir, il faut chercher et d�truire les causes de son marasme g�n�ralis�. Il faut commencer par abandonner les chim�res et les vieilles lunes diffus�es par
des esprits simples et arracher � la nuit les lumi�res qui sommeillent dans ce monde arabe. Dans le pass�, ces lumi�res n�ont pas manqu� puisqu�elles ont enrichi les math�matiques, l�astronomie, la m�decine. H�las, les descendants de cette �re qui ont b�ti l�Andalousie exercent aujourd�hui dans les laboratoires et centres de recherche aux �tats-Unis et en Europe� Il n�y a pas de raison qu�un pays comme la Chine, lui aussi h�ritier d�une brillante civilisation, connaisse un d�veloppement qui fait saliver tant de monde et que le monde arabe continue de se noyer dans un puits sans fond. L�exemple de la Chine ne dit rien d�autre que le travail, l�intelligence et une vision rigoureuse de l�histoire viennent � bout des montagnes sur lesquelles on peut construire pr�cis�ment les murailles de Chine. Mais pour atteindre ce but, encore faut-il �lever des digues (un v�ritable Etat l�gitim� par le peuple) qui r�sistent aux temp�tes pour ne plus �tre ballott� par la moindre vague. Comme ce fut le cas d�un Kadhafi dont la Jamahiria, en r�alit� une myriade de tribus, fut d�faite en un claquement de doigts, dans le sang et la honte� L�exemple des pays �mergents de l�Am�rique du Sud longtemps malmen�s par des dictatures avec le soutien des �tats- Unis est � suivre. Pour cela, il faut qu'une classe politique �clair�e et cultiv�e (tr�s important) voit le jour, que la soci�t� soit d�barrass�e des ferments du conservatisme et autres pr�jug�s. Ce r�ve deviendra r�alit� quand les pays se r�approprieront les tr�sors de leur histoire et jetteront dans le trou noir du d�but de l�univers les chim�res et autres balivernes qui ont fleuri et pris une trop grande place depuis que les arm�es �trang�res ont sillonn� ces vastes et si riches terres de nos pays. On ne peut mettre fin � la mal�diction qui frappe ce monde que par la r�sistance. Et pour r�sister, il n�y a pas mieux que la solidit� du front int�rieur. Un peuple libre et ma�tre de son destin est la meilleure d�fense pour refroidir les ardeurs des agresseurs potentiels. Saddam Hussein a fait payer ch�rement sa facture � son pays en marginalisant les communaut�s chiite et kurde dont une partie s�est jet�e dans les bras des Am�ricains, lesquels ont d�pec� l�Irak. Une soci�t� opprim�e engendre h�las des sortes de harkis pr�ts � collaborer avec les pires ennemis du pays. Le�on � m�diter car l�histoire peut b�gayer comme en Libye, h�las trois h�las...


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