Les professionnels de la production de boissons et jus de fruits comptent lancer un observatoire prospectif des m�tiers et des qualifications. Une cartographie � m�me, selon le pr�sident de l�Association des producteurs alg�riens de boissons (Apab), Ali Hamani, qui a r�uni mercredi dernier ces professionnels, de permettre une gestion optimale des carri�res et des comp�tences, de s�rier tant les niveaux de qualification que de r�mun�ration. D�autres �tudes strat�giques et �conomiques relatives au secteur des boissons ainsi qu�aux dysfonctionnements et perspectives du syst�me de distribution agroalimentaire sont �galement envisag�es. Et dans le contexte o� l�Apab s�investit dans l�am�lioration de la tra�abilit�, hygi�ne et s�curit� des produits, voire la qualit�, � travers le lancement �imminent� du label qualit� boissons. Lanc� en partenariat avec l�agence de coop�ration technique allemande GTZ, ce label est en attente de la finalisation des questions d�ordre organique et proc�durier. Il est cens� garantir au consommateur les conditions d�hygi�ne requises dans la fabrication de la boisson achet�e. En outre, l�Apab, qui participe � l��laboration d�une nouvelle r�glementation en mati�re d�utilisation des additifs alimentaires, pr�voit l�organisation d�un atelier de formation � ce sujet, en partenariat avec le programme d�appui aux PME. Comme la cr�ation, courant 1er trimestre 2012, d�un cluster de la filiale boissons est projet�e dans la r�gion de la Soummam, en partenariat �galement avec GTZ. La loi de finances 2012 jette le �discr�dit� Toutefois, cette dynamique reste contrainte, et malgr� l��uvre de proximit� d�velopp�e avec les pouvoirs publics, par la non-satisfaction de plusieurs dol�ances en mati�re fiscale et douani�re. En effet, l�Apab plaide depuis des ann�es pour l�harmonisation de la tarification douani�re des mati�res premi�res, l�all�gement de la pression fiscale sur l�activit� des eaux embouteill�es, ainsi que la baisse de la TVA sur les produits agricoles, au-del� des lourdeurs du dispositif de promotion des exportations, m�me si celles-ci ont atteint en 2011 les 26 millions d�euros. Or, une pression fiscale encore lourde et qu�accro�t l�instauration par la loi de finances 2012 d�une taxe de 0,5% sur le chiffre d�affaires des activit�s d�importation et de production de boissons gazeuses. Une mesure prise sans concertation effective avec les concern�s et �jette le discr�dit sur la profession�, d�plore l�Apab. Et cela m�me si l�on attend au niveau de cette association la publication des textes d�application pour cerner les cons�quences de cette mesure en termes de prix de vente, notamment.