De la transparence dans la gestion des demandes d�emploi et des placements. C�est ce qu�exige Louh des responsables des agences de l�emploi sur fond de contestations r�currentes. Le ministre a cependant une satisfaction : lesdites agences fonctionnent mieux qu�� l��poque o� elles �taient sous la coupe du d�partement de la solidarit�. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Reconnaissant l�instabilit� qu�a connue l�Agence nationale de l�emploi (Anem) apr�s le changement de tutelle, Louh a certifi� hier que les performances de cette derni�re se sont am�lior�es depuis qu�elles d�pendent de son d�partement minist�rielle. Chiffres � l�appui, il dira qu�en 2005, l�Anem n�a pas effectu� plus de 65 000 placements contre 212 000 en 2011 dans le secteur �conomique. S�adressant aux responsables de ces agences, le ministre a donn� des instructions fermes afin que la gestion des demandes soit le plus transparente possible. La priorit�, dira-t-il, doit imp�rativement �tre donn�e � la main-d��uvre locale. M�me lorsque la main-d��uvre locale s�av�re non qualifi�e, les agences de l�emploi sont tenues d�imposer aux entreprises �trang�res le recrutement de nationaux qui doivent imp�rativement �tre form�s dans la sp�cialit� demand�e. Une mesure qui vise � encourager la formation pour pourvoir des secteurs demandeurs comme celui des travaux publics qui souffre r�guli�rement de d�ficit de maind��uvre qualifi�e. En r�unissant hier au niveau de son d�partement les directeurs de l�emploi, le ministre du Travail est longuement revenu sur le bilan des diff�rents m�canismes mis en place par son d�partement. Il en ressort une autosatisfaction au regard du bilan chiffr�. Le nombre d�emplois cr��s, tous dispositifs confondus, est en hausse. Tayeb Louh ne soufflera mot, cependant, sur le nombre des petites entreprises cr��es dans le cadre de l�Ansej mais qui ont rencontr� des difficult�s et ont fini par dispara�tre. Pas de r�ponse non plus au sujet des primo demandeurs d�emploi qui, apr�s un soutien de l�Etat de trois ann�es, se retrouvent, une fois de plus, sur les listes des demandeurs d�emploi. N. I. DETTES DE LA CNAS Pas de commentaire ! Interrog� au sujet des dettes de la Cnas r�clam�es par la S�curit� fran�aise, le ministre du Travail, estimant que �toutes les explications � ce sujet avaient �t� donn�es�, a refus� de commenter la question qui lui avait �t� pos�e par des journalistes en marge de la rencontre nationale des directeurs de l�emploi. N. I. Les dispositifs d�emploi par les chiffres - En 2011, l�Ansej et la Cnac ont financ� 61 111 projets contre 30 106 en 2010, d�passant leur objectif qui �tait de 50 000 projets par an. - Les deux m�canismes ont permis la cr�ation de 128 375 emplois directs en 2011 contre 75 000 emplois en 2010, soit une augmentation de 70%. - Depuis leur cr�ation, l�Ansej et la Cnac ont financ� 222 435 projets et cr�� 570 406 emplois directs. - 50 000 demandeurs d�emploi ont b�n�fici� du contrat de travail aid� (CTA). - En 2011, 660 810 primo demandeurs d�emploi ont b�n�fici� du dispositif d�aide � l�emploi contre 273 141 en 2010.