A l�appel du Collectif autonome des m�decins r�sidents alg�riens (Camra), le personnel m�dical a tenu, hier, un sit-in de solidarit� au profit des canc�reux au niveau du CPMC au CHU Mustapha-Pacha, � Alger. Ils d�noncent les conditions de prise en charge des malades canc�reux. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - A travers leur action nationale de solidarit� au profit des malades canc�reux, organis�e dans les villes de Constantine, Alger et Oran, les m�decins r�sidents se mobilisent pour exiger des solutions urgentes pour la prise en charge des canc�reux. Ils �taient une centaine de m�decins � avoir r�pondu, hier, � l�appel du Camra pour tenir un sit-in de soutien au profit des malades et d�noncer publiquement leurs conditions de prise en charge. �Nous voulons r�affirmer notre engagement envers nos patients et exprimer notre soutien � leur �gard. Parce que nous sommes quotidiennement � leurs c�t�s, en leur prodiguant des soins, nous constatons leur d�sarrois tous les jours, ce qui nous ne laisse pas indiff�rents�, a d�clar� une d�l�gu�e du Camra. Les contestataires remettent �galement en cause les d�clarations des �responsables au sujet de la disponibilit� des m�dicaments �. �La p�nurie de m�dicaments persiste dans nos services, et ce, malgr� les d�clarations des responsables�, d�noncent- ils. Baptis�e �action sang pour sang avec nos malades�, les r�sidents ont entam� leur action avec des dons de sang. �Les patients ont des besoins de sang des plus importants, c�est pourquoi nous avons choisi de faire don de notre sang. Une action symbolique pour sensibiliser les citoyens � donner �galement de leur sang�, a soulign� une r�sidente. Selon cette derni�re, le CMPC, pourtant centre national de r�f�rence en mati�re de traitement du cancer, n�est m�me pas dot� d�un centre de transfusion sanguine. �C�est aberrant, le CMPC est aliment� � 50% par le centre de transfusion sanguine de l�h�pital Mustapha�, s�est-elle exclam�e. Les m�decins r�sidents ont d�j� tent� en octobre dernier d�attirer l�attention des pouvoirs publics sur la situation des malades � travers une action similaire. Quatre mois apr�s, c�est toujours le black-out.